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Sujet
proposé par
Mouslim Inchaallah
le 15/01/2006 à
12:56:33 vu 9870 fois |
Maroc |
Actes d'adoration |
Essalema alikoum frere et soeur Une Petite remise a nivo penssé s'y! le salut de notre âme dépend de notre engagement sincère. Notre élévation spirituelle dépend de l'autodiscipline que l'on saura ou non s'imposer. La prière, ainsi que les autres actes d'adoration et l'ensemble des vertus morales qu'un bon musulman doit pratiquer, constituent une ascèse déterminante; on est capable d'assumer notre propre réhabilitation ou on n'est qu'un mollusque à forme humaine. Ceux qui ont intériorisé le modèle occidental de vivre se soumettent bien à un rituel quotidien et à un code de conduite. Leur temps est compartimenté et réglé. Leur santé physique et leur plastique ne les préoccupent-ils pas? Ne courent-ils pas chez le médecin au moindre bobo? Ne vont-ils pas chercher le moyen de préserver leur santé physique au prix fort? Pourquoi leur santé morale et spirituelle ne les inquiète-t-elle pas? Pourquoi ignorent-ils les maladies de leur âme? Parce qu'ils sont modernes, laïques, majeurs et vaccinés contre le sermon fanatique, pardi! A la mosquée, âmes soeurs qui me lisent, vous trouverez la foule des fidèles. Abattez votre suffisance et abandonnez vos manières guidées. Mêlez-vous au commun des fidèles et ne vous attendez pas à des prévenances si vous êtes une personne socialement distinguée. A la maison de Dieu, on est tous serviteurs de Dieu, et l'humilité s'apprend au contact des humbles. Cherchez à la mosquée une rencontre, une antenne qui vous mettra en communication avec les âmes assoiffées de vérité comme vous. L'islam est ascension, l'islam n'est pas un état stationnaire. Le premier échelon est celui du musulman pratiquant et soucieux de remplir ses obligations que la Loi prescrit à tout musulman. Le deuxième échelon est celui de l'iman, degré élevé où l'adoration et la droiture morale vont de pair. Troisième degré l'ihsan qui est le tremplin et l'espace infini du grand voyage spirituel. Au degré suprême, un guide spirituel est nécessaire car le cheminement est long et la route pleine d'embûches. Il faut un guide spirituel, un tuteur jusqu'à ce que le plant de l'être spirituel prenne racine et développe vigueur. J'ai parlé d'échelons et de degrés, j'aurais dû parler de briques et d'étages car l'image d'un édifice qui se construit doucement mais sûrement est plus juste. On ne peut construire sur le vide et avec du vide: la progression sur la vole du perfectionnement moral et spirituel qu'est l'islam est une construction et l'accomplissement des obligations de la Loi en sont les briques et le ciment, la prière en premier. Méfiez-vous, âmes soeurs, des rencontres douteuses. A la mosquée, surtout dans les mosquées de la diaspora musulmane, vous rencontrerez des musulmans érudits et experts en matière de diatribes qui vous parleront de la Loi et des livres en des termes secs et vidés de leur substantifique moelle. Prenez de leurs paroles la Science de la Loi et ne vous laissez pas entraîner dans les litiges stériles et le raidissement sectaire qui n'en finissent pas. Vous rencontrerez aussi des soufis enivrés d'extase "spirituelle", prenez d'eux le conseil d'aimer Dieu et ignorez toute autre chose. Priez Dieu lors de vos oraisons de choisir pour vous la compagne, l'école, qui guidera vos pas et assistera votre cheminement vers Lui. Et faites de votre mieux en scrutant l'horizon du Seigneur et en frappant à Ses portes inlassablement. Lui seul est l'espoir des chercheurs de vérité. Cherche, mon frère. Cherche, ma soeur. Wa salema aalikoum wa rahmato allah taala wa barakatoh.
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Ce sujet à reçu 17 réponses

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n°11746 de Paracelsus le 16/01/2006 à
19:48:20 |
France |
Salam Aleykoum!
Je confirme ce qu'écrit Salwa. La beauté de ce texte n'a d'égal que son authenticité. Le mal de notre communauté réside en cela. Nous sommes submergés de textes véridiques, desquels nous devrions puiser sagesse et vérité, mais nous les cantonnons à leur statut de Saintes Ecritures poussiéreuses, qui servent de garde-fous, à nos heures perdues. N'avez jamais remarqué que l'n s'intéresse aux hadiths et au Coran, qu'après avoir commis une foultitude de pécxhés, pour certains irréparables? Et tout d'un coup, l'ébauche de conscience que l'on a refoulé au plus profond de nous, écrasée par nos désirs passionnels, ressurgit pour trouver refuge dans ces textes sacrés. Ces derniers, sont sanctifiés, voire canonisés par un grand nombre d'entre nous, car l'idée préconçue qu'ils ne sont accessibles qu'à une faible proprtion d'humains dits "savants", nous empêchent d'y chercher les réponses que l'on souhaite. Alors que l'Islam, seule religion monothéisté qui s'est affranchie d'intermédiaires humains entre le Créateur et ses créatures, nous invite à nous référer à ses textes et nous appelle constamment à la quête du savoir; nous préférons vivre nos minables petites vies anonymes, orgueilleux que nous sommes, en pensant qu'on se pensera aisément de tout code de vie.
A bon entendeur. |
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Point de vue
n°11748 de Ayman le 16/01/2006 à
20:25:37 |
Algérie |
L’Islam a établi un certain nombre de droits fondamentaux, valables pour l’humanité toute entière et qui doivent être observés et respectés en toutes circonstances. Dans ce but, l’Islam fournit, non seulement des garanties juridiques, mais aussi tout un système moral très efficace. Ainsi, pour l’Islam tout ce qui conduit au bien-être de l’individu ou de la société est moralement bon, et tout ce qui lui est nuisible est moralement mauvais. L’Islam attache tant d’importance à l’amour de Dieu et à l’amour de l’homme qu’il met en garde contre trop de formalisme.
Nous lisons dans le Coran:”La piété ne consiste pas à tourner vos faces vers l’Orient ou vers l’Occident. Mais la piété, c’est de croire en Dieu, au Jour Dernier, aux Anges, à l’Écriture et aux prophètes. C’est d’apporter - pour l’amour de Dieu - un témoignage de générosité à ses proches, à l’orphelin, au pauvre, à l’étranger de passage, à ceux qui implorent un secours, et pour le rachat des captifs. C’est la vertu de ceux qui observent la Prière et l’Aumône, respectent les engagements conclus, et sont patients dans l’adversité et au moment du danger: voilà les Croyants véridiques et voilà ceux qui craignent Dieu!” (Sourate 2, verset 177)
Nous avons là une belle description du croyant vertueux et qui, craignant Dieu, obéit aux préceptes salutaires mais sans cesser de fixer son regard sur l’amour de Dieu et de son prochain.
L’acceptation du devoir est personnelle et rationnelle, car le croyant cède plus à un attrait qu’à une pression. C’est la volonté divine, en tant qu’expression de la vérité absolue et de la justice parfaite qui s’impose, et non un commandement abstrait émanant d’une autorité morale suprême mais mal définie.
Donc, la distinction entre “l’obligation juridique” et “le devoir éthique” n’existe pas en Islam: les deux sont intimement liés, se potentialisant pour affirmer la force du système.
Nous avons reçu quatre préceptes:
1.Notre foi doit être vraie et sincère.
2.Nous devons être préparés à le montrer par des actes de charité envers notre prochain, et non par un “habit” de piété.
3.Nous devons être de bons citoyens et apporter notre soutien aux organisations sociales.
4.Notre âme doit être ferme et inébranlable en toutes circonstances.
Car découlant de ce monothéisme eschatologique, Dieu Seul est le pilier du système moral de l’Islam: vers Lui se fera l’ultime retour, et Lui Seul nous rétribuera.
C’est là le critère selon lequel tout comportement individuel est jugé comme bon ou mauvais. Ce critère est en quelque sorte le noyau autour duquel viennent s’articuler tous les éléments qui constituent la conduite morale de chacun.
Avant d’établir des préceptes moraux, l’Islam cherche à implanter fermement dans le cœur de l’homme, la conviction qu’il est en constant rapport avec Dieu, Qui le voit à tout moment et en tout lieu. Il peut se cacher du monde entier, mais pas de Dieu. Il peut tromper n’importe qui, mais pas Dieu Il peut fuir l’emprise de n’importe qui, mais pas celle de Dieu.
Ainsi, en faisant de “ce qui plaît à Dieu” l’objectif premier de toute vie humaine, l’Islam a posé le critère de moralité le plus élevé qui soit, ouvrant ainsi à l’évolution morale de l’humanité des perspectives illimitées.
Voyant dans la révélation divine la source première de toute connaissance, l’Islam donne permanence et stabilité aux principes moraux qui, bien que laissant une marge raisonnable pour certaines adaptations et innovations, excluent les perversions, les déviations, les mœurs dissolues, le relativisme atomiste ou le relâchement de la vie morale. Il fournit une sanction à la moralité par l’amour et la crainte de Dieu qui incitent l’homme à obéir à la loi morale sans aucune pression extérieure.
À travers la croyance en Dieu et au Jour du Jugement, l’Islam fournit une force qui permet à chacun d’adopter une conduite morale et sincère de tout son cœur et de toute son âme.
Il ne cherche pas à inventer, à travers quelque fausse originalité ou innovation, des vertus morales nouvelles, ni à minimiser l’importance des normes morales bien connues.
Il ne confère pas non plus, une importance exagérée à certaines normes tout en négligeant certaines autres sans raison. Il reprend toutes les vertus morales communément connues et, avec un sens remarquable de l’équilibre et des proportions, il assigne à chacune d’elles une place et une fonction convenables dans le schéma global de la vie.
Il élargit l’horizon de la vie humaine individuelle et collective, son existence domestique, sa conduite civique, ses activités dans les domaines politique, économique, législatif, éducatif et social. Il couvre la totalité de son existence (de la maison à la vie en société, de la table au champ de bataille et aux conférences sur la paix), depuis le berceau jusqu’au tombeau. En bref, aucune sphère de sa vie, n’échappe à l’application universelle et infiniment vaste des principes moraux de l’Islam.
Ainsi, grâce à cette suprématie de la moralité, toutes les choses de la vie, au lieu d’être dominées par des désirs égoïstes et mesquins, sont réglées par des normes morales.
L’Islam se fonde, par essence, sur la Justice, et non seulement sur l’Amour, car ce dernier est subjectif et la Justice normative. Cette Justice confère à l’Homme des droits, mais encore plus, des devoirs. En effet si le droit peut induire l’inertie, le devoir lui, positivement, exige. La Déclaration des droits de l’Homme nous dit que chacun a droit au travail, droit au respect, droit à la culture; l’Islam nous dit aussi cela, mais en plus l’Islam nous dit que chacun a le devoir de rechercher du travail, le devoir de respecter autrui, le devoir de chercher le Savoir. |
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n°11774 de Mouslim Inchaallah le 16/01/2006 à
22:56:39 |
Maroc |
Certaines personnes qui prétendent agir au nom de la religion peuvent mal l'interpréter ou la pratiquer incorrectement. C'est pourquoi, il serait faux de se faire une idée de cette religion en se basant sur les actes de telles ou telles personnes. La meilleure façon de comprendre l'islam est de se référer à sa source divine.
La source de l'islam est le Coran; et le modèle de la moralité décrit dans le Coran est complètement différent de ce qui est véhiculé en Occident. Le Coran est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l'amour, de la compassion, de la miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Un musulman qui vit selon ces préceptes moraux est raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et obligeant. Il offre l'amour, le respect, la paix et une joie de vivre à ceux qui l'entourent.
L'islam est une religion de paix et de bien-être
Le mot islam a la même signification que "paix" en arabe. L'islam est une religion qui offre à l'humanité la paix et le bien-être. Dans la vie du musulman, la miséricorde et la compassion éternelles de Dieu sont manifestes. Dieu invite tous les gens à prendre les enseignements moraux du Coran comme modèle grâce auquel la miséricorde, la compassion, la tolérance et la paix seront établies dans le monde. Dans le verset 208 de la sourate al-Baqara, cet ordre est donné: Ô les croyants! Entrez en plein dans l'islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré.
Tel que le rappelle ce verset, les croyants ne peuvent trouver le bien-être et le bonheur qu'en se conformant aux valeurs morales du Coran. |
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Point de vue
n°11775 de Mouslim Inchaallah le 16/01/2006 à
22:56:39 |
Maroc |
J'ajouterai aussi que certaines personnes qui prétendent agir au nom de la religion peuvent mal l'interpréter ou la pratiquer incorrectement. C'est pourquoi, il serait faux de se faire une idée de cette religion en se basant sur les actes de telles ou telles personnes. La meilleure façon de comprendre l'islam est de se référer à sa source divine.
La source de l'islam est le Coran; et le modèle de la moralité décrit dans le Coran est complètement différent de ce qui est véhiculé en Occident. Le Coran est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l'amour, de la compassion, de la miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Un musulman qui vit selon ces préceptes moraux est raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et obligeant. Il offre l'amour, le respect, la paix et une joie de vivre à ceux qui l'entourent.
L'islam est une religion de paix et de bien-être
Le mot islam a la même signification que "paix" en arabe. L'islam est une religion qui offre à l'humanité la paix et le bien-être.
L'islam est une religion qui encourage la liberté de vie, d'opinion et de pensée. Il interdit la pression et le conflit parmi les gens ainsi que la calomnie, le soupçon et même les mauvaises pensées à l'égard d'autrui.
L'islam a non seulement interdit la terreur et la violence, mais également d'imposer quelque idée que ce soit à un autre être humain.
Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. (Le Coran, sourate al-Baqara, verset 256)
Eh bien, rappelle! Tu n'es qu'un rappeleur et tu n'es pas un dominateur sur eux. (Le Coran, sourate al-Ghashiyah, verset 22)
Forcer les gens à croire à la religion ou à la pratiquer va à l'encontre de l'esprit et de l'essence de l'islam parce qu'il est nécessaire que la foi soit embrassée avec la volonté et la conscience libres. Naturellement, les musulmans peuvent inviter les autres à suivre les préceptes moraux enseignés par le Coran, mais ils ne se servent jamais de la contrainte. De toute façon, un individu ne peut pas être incité à la pratique de la religion par la menace ou par la promesse des privilèges mondains.
Imaginons un modèle de société complètement opposé. Par exemple, un monde dans lequel la loi contraint les gens à pratiquer la religion. Un tel modèle de société est tout à fait contraire à l'islam parce que la foi et le culte n'ont une valeur que s'ils visent le contentement de Dieu . Dans ces conditions, chacun sera pieux du fait de la pression du système, et non de la crainte de Dieu. Ce qui est acceptable du point de vue islamique est la pratique de la religion dans un milieu où la liberté de conscience est autorisée, dans le but d'obtenir l'agrément de Dieu.
Dans la vie du musulman, la miséricorde et la compassion éternelles de Dieu sont manifestes. Dieu invite tous les gens à prendre les enseignements moraux du Coran comme modèle grâce auquel la miséricorde, la compassion, la tolérance et la paix seront établies dans le monde. Dans le verset 208 de la sourate al-Baqara, cet ordre est donné: Ô les croyants! Entrez en plein dans l'islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré.
Tel que le rappelle ce verset, les croyants ne peuvent trouver le bien-être et le bonheur qu'en se conformant aux valeurs morales du Coran. |
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Point de vue
n°11777 de Salwa le 17/01/2006 à
04:25:30 |
France |
Franchement Mouslim, tu me sidères, dans le sens où c'est exactement ce que je pense...
Et c'est des gens comme toi qui me donnent envie de pratiquer ma religion et d'y plonger corps et âme.
Ca me parle profondément tout ce que tu viens d'écrire...
Oui et ce genre de messages me rappelle vers Allah...moi qui suis passée par tant de phases...d'athée, à agnostique et plus je regarde autour de moi, et le monde superficiel et artificiel dans lequel je vis...
Oui je reviens aux valeurs de l'islam...
Et quand tu rappelles que l'islam vient du mot "paix" éthymologiquement, quand tu me parles de tolérance, d'amour, de compassion à l'égard de son prochain, et laisser la liberté à chacun de pratiquer sa foi, d'évoluer à son rythme dans sa vie spirituelle...
Oui c'est exactement mon idée de ce que doit être un croyant...
C'est dans cet islam là que je me reconnaîs.
Merci vraiment pour ces paroles précieuses, clairvoyantes et limpides, que tu apportes.
Profondément touchée par tes mots.
Que Dieu bénisse les gens comme toi et Ayman, qui ont la véritable foi et qui transmettent leur amour d'Allah et qui remettent les choses à leur juste place.
Merci beaucoup, tu n'as même pas idée des choses que tu viens de m'apporter.
J'aimerais pouvoir entendre plus de gens comme toi et Ayman.
Salwa qui ne sort pas indemne de ces écrits. |
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n°11785 de Safia le 17/01/2006 à
13:09:42 |
France |
Je partage entièrement vos opinions, et votre manière de vivre l'islam!!
Vos textes font chaud au coeur...
Merci de nous en faire partager!!
C'est si agréable de savoir que sa compréhension des textes du coran est comprise de la meme manière par d'autres...
safia |
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n°11787 de Mouslim Inchaallah le 17/01/2006 à
14:58:07 |
Maroc |
El hamdoulilah wa chokro lilah wa salato wa salam aala mawlana mohamed (SWS) wa aala alihi wa sahbihi ajmaaine.
Ya Allah Remplissez nos âmes de vérité, revêtez-nous de piéter, faites-nous des manteaux de reconnaissance pour vos bienfaits. Préservez nos coeurs du mensonge, de la calomnie, de l’orgueil, de la haine et de la violence. Que la passion ne triomphe pas de nos âmes, repoussez-la, Ya Allah ! Et rendez-nous possible la vertu.Que les flammes de votre colère ne nous dévorent pas, versez sur elles l’eau de votre miséricorde. Que la confiance en vous soit notre guide afin d’arriver à la kaaba de nos désirs. Comme votre doctrine sainte est la source de toute gloire, que l’observance de vos lois soit tout notre honneur.Que votre service soit notre occupation ordinaire, et que notre piété ne soit pas cependant une froide habitude. Que notre piété soit sincère et sans hypocrisie. Augmentez notre zèle à observer votre loi, que notre coeur soit toujours épris de votre amour, que nos langues et nos écries publie sans cesse vos bienfaits ! Allah oma amine ya raba el aalamine.
Ta foi Salwa est l'essentiel qui t’ouvre l'esprit et remplit ton coeurs d'amour d'Allah et de son prohète (SWS), la seule façon de l'entretenir est de chercher le savoir et de s'instruire comme dieu nous l'a recommandé "Ikraâ" : lis, a-t-il dit à son prophète (SWS), sachant que Dieu est notre premier professeur.
Wa salamo aalikom wa rahmato allah wa barakatoh. |
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n°11789 de Ayman le 17/01/2006 à
16:42:06 |
Algérie |
Mon cher Mouslim Incha Allah,je ne partage pas ton avis sur "le conseil à prendre auprès des soufis enivrés d'extase spirituelle".
Les pratiques de cette secte relèvent du mysticisme,ce qui implique la recherche d'une union intuitive directe avec le Créateur.
Union qui n'est pas à la portée de tout croyant et qui exige un très haut niveau de spiritualité presque inaccesible au commun des mortels.
Il n'existe pas en Islam de Loi et Livres.Le seul Livre est le saint Coran et ce que tu qualifies comme Loi n'est autre que la Chariâa qui englobe aussi bien le Coran que les Hadiths du Prophète(sws).
Tu te poses certaines questions sur la santé morale et spirituelle de ceux qui suivent le modèle occidental et tu y apportes
la réponse en stigmatisant le "sermon fanatique".
Tu dois certainement savoir que le Très-Haut nous dit "Pas de contrainte en religion".
Nul n'est tenu d'être à l'écoute ou d'observer strictement les discours de ceux qui s'érigent en détenteurs de la vérité
absolue,prônent l'extrêmisme et entrainent par leurs prêches incendiaires des comportements et attitudes contraires
à l'idée-force de l'islam que représente la tolérance.
L'étude en profondeur de l'Islam nous permet de déceler la richesse des enseignements qu'il dispense et érige un système de vie fondé sur tout ce qui est bon, en rejetant tout ce qui est mauvais. Il exhorte les individus non seulement à pratiquer la vertu mais aussi à la faire triompher, à éliminer le vice, à tendre et exhorter vers le Bien et à empêcher le Mal. Il veut la suprématie du verdict de la conscience et ordonne que la vertu, ne soit pas soumise au mal.
Ceux qui répondent à cet appel, sont groupés dans une communauté et portent le nom de Musulmans. Le but qui préside à la formation de cette communauté (Oummah) est un effort organisé en vue d’établir et de cultiver le Bien, de supprimer et éliminer le mal.
Le Coran stipule que cette conscience est la plus haute qualité que puisse posséder un Musulman:
“Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux” (Sourate 49, verset 13)
L’humilité, la modestie, le contrôle des passions et des désirs, la vérité, l’intégrité et la patience, la persévérance et le maintien des promesses sont des valeurs morales, soulignées sans cesse dans le Coran:
“...et Allah aime les endurants” (Sourate 3, verset 146)
“Et concourez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent (pour plaire à Dieu) dans l’aisance comme dans l’adversité, qui dominent leur colère et pardonnent à autrui - car Allah aime les bienfaisants -” (Sourate 3, versets 133-134)
“...accomplis la Salat (prière), commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre en toute entreprise. Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance: car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée des voix, c’est bien la voix des ânes” (Sourate 31, versets 17-19)
D’une façon qui résume le comportement moral d’un Musulman, le Prophète (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) a dit: “Le Seigneur m’a donné sept commandements pour rester conscient de Dieu, que ce soit en privé ou en public:
1.de parler avec justesse, que je sois en colère ou joyeux,
2.être modéré aussi bien pauvre que riche,
3.de renouer l’amitié avec ceux qui l’ont rompue avec moi,
4.de donner à celui qui me refuse,
5.que mon silence soit rempli de pensée,
6.que mon regard soit une admonition,
7.que je commande ce qui est juste”
Les enseignements de l’Islam concernant les responsabilités sociales sont fondés sur la bonté et la considération pour autrui. l’Islam insiste sur les actes spécifiques de bonté et définit les responsabilités et les droits de chacun dans les différents types de relation. Dans un cercle grandissant de relations, notre première obligation va à la famille proche (les parents, le conjoint et les enfants) ensuite aux autres relations (les voisins, les amis, les connaissances, les orphelins et les veuves, ceux de la communauté qui sont dans le besoin, nos frères et sœurs musulman(e)s et tous nos semblables, enfin les animaux).
Le respect et la sollicitude dûs aux parents sont soulignés dans les enseignements de l’Islam et constituent une partie importante de l’expression de la foi d’un Musulman.
“Et ton Seigneur a décrété: “N’adorez que Lui, et (montrez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dit point: “Fi!” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses, et par miséricorde abaisse pour eux l’aile de l’humilité et dis: “Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit” (Sourate 17, v. 23-24)
“Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu’au pauvre et au voyageur (en détresse). Et ne gaspille pas indûment” (Sourate 17, verset 26)
Le Prophète (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) a dit: “N’est pas croyant celui qui mange à sa faim, alors que son prochain a faim. N’est pas croyant celui dont les voisins ne sont pas à l’abri de sa conduite blessante”.
En fait, d’après le Coran et la Sunna (enseignements du Prophète), un Musulman doit assurer sa responsabilité morale, non seulement envers ses parents, ses relations et ses voisins, ses collègues, mais aussi envers l’humanité tout entière, ainsi qu’envers les animaux, les arbres et les plantes. Par exemple, il est interdit de chasser les oiseaux et les animaux pour le sport; de même, il est interdit de couper les arbres et les plantes fruitiers à moins d’un besoin essentiel. Le Musulman est le gardien de la nature et de ce fait il doit la conserver et la protéger.
Ainsi, à partir de principes de base, l’Islam édifie tout un système moral extrêmement élevé grâce auquel l’humanité peut réaliser pleinement son potentiel.
L’Islam purifie l’âme. La soumission permanente du musulman à la volonté divine, crée une atmosphère de religiosité, dans laquelle baigne son existence. Cette soumission représente la motivation fondamentale de sa vie morale.
L’Islam est une source de bonté, de générosité, de miséricorde, de sympathie, de paix, de bienveillance désintéressée, de loyauté et d’honnêteté envers la création tout entière en toutes circonstances.
De ses qualités, les plus nobles qui soient, ne peut naître que le Bien. |
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Point de vue
n°11794 de Safia le 17/01/2006 à
19:10:29 |
France |
Merci pour votre texte Mr Ayman
Que par sa miséricorde, Dieu soubranhou éclaire tout les etres humains comme il t'a éclairé et guidé amin!!
Safia |
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Point de vue
n°11798 de Mouslim Inchaallah le 17/01/2006 à
21:01:27 |
Maroc |
La discipline de l'Islam, cette règle qui régit les mouvements du corps et du coeur, n'est pas et ne doit pas être ressentie comme une entrave et un ligotage de l'individu. C'est au contraire une libération ; l'innéité rétablie nous donne un sentiment d'apaisement.
Le fidèle n'est pas un automate programmé, l'ensemble des disciplines imaniques n'est pas un encadrement contraignant et insupportable parce que, en contrepartie de l'acceptation de la règle, la joie du devoir accompli, la joie de se savoir créature aimée de Dieu, la joie d'éprouver de plus en plus fort le sentiment de Dieu compensent très largement la soumission initiale.
L'équilibre du mode de vie selon l'innéité, qui est synonyme de la soumission à Dieu (islam), se traduit par l'équilibre moral et la personnalité imanique épanouie dans l'optimisme, disponible pour l'action. Le fidèle et la société islamiques, une fois libérés du laisser-aller anxiogène et pénétrés de la joie de trouver Dieu, exultent la santé mentale et l'irradient. Le fidèle doit aborder son frère avec le sourire et le mot d'encouragement. Le sourire est l'homme, le sourire d'amour du fidèle est une tout autre chose que le rictus conventionnel qui n'est que grimace sociale. La joie profonde d'être là en face du devoir qui nous valorise et nous avance vers le destin de félicité éternelle est le tonus qui maintient le courage et les vertus du combattant. Celui-ci ne ressent pas les sacrifices comme perte et manque à gagner mais comme contingence normale et sans importance, voire comme participation acceptée et voulue. Il va sans dire que la tartufferie qui renvoie les opprimés sur terre aux joies du ciel pour justifier l'usurpation et l'injustice est le témoignage du mensonge qui s'installe une fois la Vérité chassée. Il n'y a pas d'équilibre ni de tranquillité d'âme ni de fraternité joyeuse sans la justice Pas de combat dans la joie sous une dictature. Pas d'effort consenti sans démocratie. La pudeur est le troisième affluent de l'iman cité par le Prophète.
La pudeur du corps, la pudeur du costume expriment une attitude intérieure de civilité et de réserve. Le fidèle doit dominer les tendances paranoïaques de son ego de sorte que son apparence et ses discours ne soient plus réglés par le convenable social mais par le sentiment plus profond du respect du soi supérieur qui implique le respect des autres.
La pudeur est la vertu centrale de l'iman. « A chaque religion sa vertu, dit le Prophète, et celle de l'Islam est la pudeur ».
C'est que ce sentiment intime de respect ne nous met pas seulement en communication sympathique et juste avec nous-mêmes et avec les autres mais gouverne avant tout notre rapport à Dieu. Le Prophète tint à ses fidèles le discours suivant « 0 gens ! soyez pudiques envers Dieu ». « Mais, lui dit quelqu'un, nous sommes pudiques envers Dieu, ô Prophète ». « Que non ! répondit l'Envoyé de Dieu. Est pudique celui qui ne passe pas une seule nuit sans penser intensément à la mort. [Qui a de la pudeur envers Dieu] doit maîtriser son ventre et les instincts qui en dépendent, gouverner la tête et les pensées qui s'y développent, se souvenir de la mort et du pourrissement du corps, délaisser le faux clinquant de cette vie basse ».
La pudeur islamique doit s'exprimer dans les rapports sociaux par le respect. Le devoir de nasîha qui ouvre la possibilité pour tout fidèle engagé de critiquer et de proposer est balancé par le devoir de pudeur pour que les passions ne noient pas la Vérité. |
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Point de vue
n°11819 de Ayman le 18/01/2006 à
16:31:34 |
Algérie |
Mouslim Incha Allah,
Nous n'avons pas la même approche sur certains points relatifs à notre noble religion.
Ton point de vue met en évidence certains aspects propres à une doctrine dont les partisans se veulent être d'un niveau d'élévation spirituelle très élevé,ce qui ne pourrait être le cas pour une bonne majorité de musulmans.
Tu as réussi à impressionner Rachid et à subjuguer Salwa par tes textes qui font ressortir une partie des règles de conduite et du mode de pensée des adeptes du soufisme.
Elle partage avec toi les mêmes pensées et vos vues sont identiques.
Ce soufisme qui est présenté comme étant le coeur de la tradition islamique.
Salwa qui doit certainement adorer les poèmes d'Ibn Arabi basés essentiellement sur l'amour d'Allah a, me semble-t-il, retrouvé sa voie en revenant aux valeurs de l'Islam.
Je la félicite pour ce renouveau et suis très heureux de constater que c'est dans cet Islam qu'elle se reconnait.
D'ailleurs Rachid l'a encouragé à progresser dans cette voie,à son rythme et surtout avec sagesse.
Ibn Arabi appelé plus communément "Al Shaykh al Akbar" est un des grands maitres du mysticisme soufi.
C'est dans la province marocaine de Settat qu'il avait accédé à la Demeure de la Proximité,sommet de l'échelle spirituelle dans le soufisme et c'est à Fès qu'il reçut des visions essentielles pour son voyage initiatique.
Dans son "Diwan al Ma'arif",il reconnait que la raison qui l'avait conduit à proférer de la poésie (shi'r) est :
"J'ai vu en songe un ange qui m'apportait un morceau de lumière blanche,on eût dit qu'il provenait du soleil."Qu'est-ce que celà ? ",demandai-je.
"C'est la sourate Al-Shu'ara (les poètes)" me fut-il répondu.Je l'avalai et je sentis un cheveu (sha'ra) qui remontait de ma poitrine à ma gorge,puis à ma bouche...
"Quand je revins à moi,je déclamai des vers qui ne procédaient d'aucune reflexion ni d'aucune intellection.Depuis lors,cette inspiration n'a jamais cessé".
Mais ce qui,à mon humble avis suscite moult interrogations est l'impossible et inimaginable conciliation ou rapprochement entre ce qu'a ressenti ce maitre et les versets coraniques,notamment ceux de la sourate "Les poètes".
Allah Le Tout-Puissant nous dit dans le saint Coran :
"Et quand aux poètes,ce sont les égarés qui les suivent".
"Ne vois-tu pas qu'ils divaguent dans chaque vallée ? ".
"Et qu'ils disent ce qu'ils ne font pas ? ".
"A part ceux qui croient et font de bonnes oeuvres,qui invoquent souvent le nom d'Allah et se défendent contre les torts qu'on leur fait.Les injustes verront bientôt le revirement qu'ils éprouvent".
Selon Ibn Arabi,l'être humain en s'unifiant en conformité avec la religion d'Allah,n'est dominé par aucun démon,homme ou djinn,qui cherche à le manipuler par des mauvaises suggestions,et celà grâce à l'heureuse assistance de la Foi et de l'Ange qui le protège avec ses auxiliaires.
Or tout être humain et tout musulman quel que soit son degré de piété peut être la proie du tentateur et le Prophète (sws) nous a recommandé la récitation de la sourate "Les hommes" dans laquelle Allah,Gloire à Lui nous dit : "Dis : Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes.Le Souverain des hommes.Dieu des hommes.Contre le mal du mauvais conseiller (waswas) furtif.Qui souffle le mal dans la poitrine des hommes.Qu'il soit un djinn ou un être humain".
La synthèse de tes écrits rejoint parfaitement l'esprit et la lettre de la tradition soufie.
Le disciple de cette doctrine doit accepter et rechercher une vie banale,ce qui est aujourd'hui très pesant pour l'égo.
Il doit être une personne tout à fait ordinaire avec un petit quelque chose en plus.
Ce petit quelque chose peut se traduire par ce qu'il vit dans le Monde,de ne pas s'abandonner à lui-même et de rester à chaque instant en son intérieur,fermement enraciné dans la Présence divine.
Cette richesse spirituelle annihilera celle pauvre que représente l'emprise des choses bassement matérielles qui n'aura aucun effet.
Il faudrait s'extraire de ce monde matériel pour accéder à une autre dimension plus bénéfique pour l'âme,celle de la spiritualité.
Opérer une sorte de recentrage progressif de l'ensemble de notre être sur la perception du coeur pour arriver à obtenir les ouvertures et les états qui permettront et amèneront à parcourir le chemin de la juste voie.
L'essentiel est je crois,pour nous,le respect d'une discipline de notre vie qui doit impliquer l'observation stricte de la Shari'a.
Cette shari'a qui est le modèle idéal de la vie individuelle et la loi qui unit les peuples musulmans en une seule communauté.Elle est l'actualisation de la Volonté divine sous la forme d'enseignements spécifiques.
Leur acceptation et leur application garantit la félicité dans ce monde et dans l'autre.
Par le double témoignage attestant de l'unicité de Dieu,Qu'Allah est Un et que Mohammed (sws) est son messager.Nous rappelons ainsi à notre "moi" qu'il est dépendant du divin,que c'est Allah,Gloire à Lui qui tient les rênes de notre existence.
Le rituel des cinq prières quotidiennes nous donne l'occasion à intervalles régulières de suspendre momentanément le cours de notre temps pour nous ressourcer,de nous rapprocher de notre Créateur.
Le jeûne du mois de Ramadhan nous rappelle notre dépendance envers notre corps et le rappel de la faim éprouvée par les démunis.
L'aumône et la Zakat nous apprend qu'elles ne diminuent en rien nos biens matériels et contribue à alléger les souffrances de nos frères.
Le pélerinage nous permet d'accéder à plus de spiritualité et de nous retrouver en présence du Miséricordieux dont nous sommes les hôtes.
Je pense qu'il ne s'agit pas de s'imposer des choses très difficiles mais d'éviter de se bloquer sur tel ou tel point de fixation et laisser aller les évènements d'eux-mêmes selon la Volonté d'Allah tout en étant fermement ancré dans ses pratiques religieuses. |
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Point de vue
n°11862 de Ayman le 19/01/2006 à
17:25:09 |
Algérie |
Mon cher Mouslim Incha Allah,
Au grand maitre Soufi cité precedemment le Cheikh Al Akbar, Ibn Arabi, j'ajouterai Abdel Kader El-Jilani appelé, lui, le "Sultan des Saints".
Merveilleux orateur,il attirait les foules auxquelles il communiquait sa ferveur,les exhortant à la repentance, à la pratique du Dhikr et des vertus.
Sa renommée a atteint les contrées les plus éloignées de plusieurs pays msusulmans,notamment Maghrébins.
Les gens scrupuleux dans l'observation des pratiques religieuses mélangées aux traditions ne juraient que par "Sidi Abdelkader El-Jilani".
Ce "guide" spirituel devenait un intercesseur entre le croyant et son Créateur.
Pour s'adresser au Tout-Puissant,il fallait passer par son représentant sur terre,ce qui donna naissance au maraboutisme.
On est loin cher Mouslim de la démocratie dont il est fait mention dans ton texte.
La doctrine traditionnelle Soufie enseigne comme tu l'as dit, que la qualité de musulman comprend trois éléments fondamentaux : Islam,abandon ou soumission à la Volonté Divine - Iman,foi en Dieu et en son Messager - Ihsan,vertu,sincérité ou exellence.
Or,les maitres Soufis ont toujours mis un accent particulier sur l'Ihsan,estimant que le Taçawwuf s'identifiait avec lui.
Tu nous avait consacré tout un texte à la vertu ou Ihsan, je te le rappelle.
Il est vrai que le Prophète (sws) dans un hadith dit : "L'Ihsan,c'est d'adorer Dieu comme si tu Le voyais,et si tu ne le vois pas,Lui te voit".
Cette formule résume toute la voie des Soufis qui est adoration au sens le plus profond du terme et réalisation de l'Omniprésence d'Allah.
Une certaine forme de Soufisme a donné naissance à de nombreuses confréries plus ou moins décadentes,notamment celles qui,dans certaines régions s'étaient compromises avec le pouvoir colonial.
En réalité,le véritable soufisme qui n'a pas grand chose à voir avec la maraboutisme ou les excentricités offertes en spectacle par certaines confréries,est surtout approfondissement et intériorisation de l'islam.
Il n'a donc pas forcément besoin de se manifester extérieurement pour exister réellement,et c'est précisément la raison pour laquelle il peut être malaisé de déceler sa présence comme tu as dû certainement le remarquer.Ce qui est certain, c'est qu'il a toujours exercé son attraction sur les âmes contemplatives et avides de perfection spirituelle,ce qui n'est pas le cas pour la grande majorité de la Oumma islamique.
Mon cher Mouslim,je t' oriente dans le texte suivant sur les trois catégories de croyants qui, de nos jours, composent dans leur simplicité l'essentiel de notre grande Oumma. |
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Point de vue
n°11863 de Ayman le 19/01/2006 à
17:44:42 |
Algérie |
Mon cher Mouslim Incha Allah,
Je crois qu'il serait utile et necessaire de définir les catégories de croyants que l'on peut remarquer de nos jours.
Les hommes peuvent être classés en trois catégories : les bons,les mauvais et les intermédiaires.
I - Les fidèles bons,par nature,sont prédestinés par Dieu,ce sont ses amis.Ils sont peu nombreux dans le Monde.Rien ne les détourne de la voie tracée par Allah,de la vertu,de la bonté,du scrupule religieux.
Ils n'ont rien à craindre des hommes puisqu'ils exécutent à la lettre les commandements divins.Allah les met cependant à l'épreuve,ils peuvent même souffrir plus que les autres.
Ils ont leur part de souffrances physiques et morales.Satant essaie de les détourner du droit chemin.Mais ils sont inébranlables et incorruptibles devant les tentations.Leur nature,la crainte de Dieu,leur conscience pure,innée,leur dictent toujours le bien et la charité.
Ils se révoltent en présence d'un acte repréhensible dont ils essaient d'éviter la perpetration.
2- La deuxième catégorie d'hommes englobe les mauvais sujets,les gens injustes,les incorrigibles.Bien qu'ils soient croyants,ils font du mal à autrui.L'imam ou le juge essaie de les ramener sur le droit chemin par la persuasion,sinon ils leur appliquent la loi avec toute sa rigueur,celle prescrite par les hommes ou celle édictée par Allah lui-même.
Les sanctions ne servent pas seulement à corriger ces personnes et éviter la répétition de pareils actes,mais elles servent aussi d'exemples aux autres.
Elles vont de l'amende jusqu'à la peine de mort en passant par l'emprisonnement,les châtiments corporels et la section du membre du criminel.
Ces gens ne doivent bénéficier d'aucune pitié ni faiblesse.
Ce sont des pervers qui nuisent à la société et qui risquent de contaminer les bons.
Ils doivent être mis hors d'état de nuire.Dans cette catégorie de gens,entrent les traitres,les assassins,les rebelles,les brigands,les malfaiteurs,les pervers,les fornicateurs et autres criminels.
L'adultère est un crime en islam,sanctionné par la bastonnade ou la peine capitale contre les deux parties,selon les cas.
Leur consentement n'atténue pas la gravité du crime.
Cependant,s'il n'y a pas aveu,l'adultère doit être prouvée.Or,il est très difficile d'administrer la preuve de ce crime.
L'Islam créé pour des humains et pour des anges,fait la part des choses et de la faiblesse humaine,il évite la formation dans la société islamique d'enfants adultérins qui sont pratiquement mis au banc de la société.
Or,la société musulmane doit être une société saine,formée de fidèles fiers de leur lignée.
3 - La troisième catégorie de gens dont la communauté musulmane est constituée,forme l'immense majorité de la société.Bien guidés,ces gens peuvent se comporter en bons musulmans.Il faut leur rappeler leurs devoirs qu'ils ont tendance à oublier.
On doit user de fermeté à leur égard,car abandonnés à eux-mêmes,ils risquent de s'écarter du droit chemin.
Mais ils ne poussent pas leurs écarts jusqu'à la perversion comme les gens de la deuxième catégorie.Ils écoutent les bons conseils,il faut les leur rappeler toujours.
Ils observent une conduite louable,tantôt par conviction,quand ils sont bien orientés par les prêches et les sermons,tantôt par peur de la sanction matérielle,moins souvent par conscience,contrairement aux gens de la première catégorie.
Ils se contentent de ce qu'ils possèdent mais ils seraient volontiers pécheurs s'ils en trouvent l'occasion et la possibilité ou s'ils sont provoqués par des gens pervers.
Ils connaissent le pardon et font le bien lorsqu'ils entendent les exhortations des gens de bien et les bonnes paroles des hommes pieux.
Ils sont faciles à mener.Il suffit de prêcher le bien et d'interdire l'accomplissement des mauvaises actions,au besoin en montrant la force pour ne pas à avoir à s'en servir.
Dans l'ensemble,ils sont bons pratiquants et sont respectueux des biens d'autrui,quand ils sentent l'exercice d'un pouvoir fort qu'ils craignent et respectent.Mais s'ils constatent un relâchement dans ce pouvoir ou une déviation dans la conduite des dirigeants,ils s'écartent eux-mêmes de la voie droite,car ils sont trop faibles pour prescrire les bonnes actions,ayant toujours tendance à imiter les actes de leurs dirigeants religieux qui influent sur eux pour le bien comme pour le mal.
Contrairement à ce que tu penses frère Mouslim,si l'on pouvait garder uniquement cette troisième catégorie on aura réalisé un grand acquis. |
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Point de vue
n°11865 de Mourad le 19/01/2006 à
19:57:21 |
France |
Mon Cher Aymen,C bien dommage ke le sujet waswas est desactive je voudrais bien repondre au poste ke vous m´avait appresser.
Sûrement vous m´avez mal compris ce que je veux dire. Je n´interviens pas trés souvent, mais je me contente de vous lire et lire les textes des frères et soeurs.
J´ai lu aussi les anciens textes de cette sionistes linda qui est retournée avec le sujet waswas. Demandez à kader et les internautes qui la conaissent, il t´en parleront. C´est à elle et ses genres ainsi que la sioniste de vanessa qui bavardent sans résultat que je dis qu´ils n´ont pas de place sur ce site. Pour vous,kader,paracelsisus,ahmed ect... je vous remercie infiniment de ce que vous ecrivez et de ce que vous faites.c´est un plaisir de vous lire. J´espère que vous m´avez bien compris. |
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Point de vue
n°18158 de abdou al jala le 18/09/2006 à
17:08:13 |
Maroc |
assalam
ma cha allah frére ayman je te félicite pour tes interventions sur le soufisme et je n'ai rien a dire.
j'ajoute seulement une chose le prophéte salla allaho alayhi wa sallam a dit " koullo mouhdatatin bidaa wa koullo bidaa dalala wa koullo dalalatin fi annar"
et dans un autre hadith " man ahdata fi amrina hada(addin)ma laysa minna fa houwa rad" aw kama kal arrassoul salla allaho alayhi wa sallam.
D'ou je pose cette question a ceux qui défendent le soufisme comment osez vous dire que le soufisme est le coeur de l'islam?
l'islam n'a ni coeur ni bras ni jambe c'est un tout et si on veut avoir la connaissance il faut chercher au bon endroit c'est a dire dans la sunna du prophéte salla allaho alayhi wa sallam, de ses compagnons radia allaho anhoum et de ceux qui les ont suivit avec amour et pérféction sans changements interdits(bidaas) et vous verrez que l'on y trouve aucune trace de soufisme ou autres.
c'est normale car ca n'a existé que bien aprés les 300 ans bénites par le prophéte dans son hadith "khairo al kouroun karni wa alladi baado wa alladi yalih". Dailleurs c'est ce hadith qui est la référence des oulamas pour la recherche de la vérité car il démontre que cet période est la meilleur bibliothéque pour connaitre et comprendre l'islam le vrai pas celui des sectes.
c'est pour cela que le prophéte salla allaho alayhi wa sallam nous a informer dans un hadith que dieu nous envoi chaque 100ans un homme pieu (rajoul salih) qui nous rééxplique notre religion de la bonne maniére et celon la sunna, ceci est la preuve de l'existence de ceux qui dérive du vrai sens de l'islam et de ses pratiques et induisent les gens a l'erreur.
dailleurs c'est a cause d'eux que cet homme pieu est envoyé.(c hommes envoyé sont les oulamas les vrais pas ceux qui travaillent pour leur propre compte ce qui est le cas des soufis)
"yabaato allaho ala ras koulla 100 aam rajouloun youjaddido lakoum dinakoum"
assalam |
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