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Sujet
proposé par
nordinne
le 02/07/2005 à
19:46:42 vu 8312 fois |
France |
qui c qui a raison alors ??? |
Dans la rubrique : ne faite pas pleurer vos parents !!!!
paru dans la presse aujourd'hui samedi 02 juillet
Arrestation à Alger d'un Egyptien soupçonné de travailler pour le groupe Zarqaoui pour le recrutement de terroristes pour l'Irak!!!
ALGER (AP) - Un ressortissant égyptien, soupçonné de recruter des volontaires algériens pour aller "combattre dans les rangs du groupe d'Abou Moussab al-Zarqaoui" en Irak, a été arrêté à Alger par les services de sécurité algériens, a rapporté samedi le quotidien arabophone "Al Khabar".
lire la suite ds la presse...
JE SUIS FIER DE MOI (nordinne)
kader, chip zorah, moussa allez mourir enfer !!!
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Ce sujet à reçu 10 réponses

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Point de vue
n°3972 de jasmine le 02/07/2005 à
23:50:26 |
France |
Nordinne
qd g vu le titre, je me suis dit : y a du nordinne par là !!!
je ne m etais pas trompée !!!
Tu es maso, mais responsable et tu assumes tes idées, j adore !!!
J'ai hâte de voir la suite...
Courage |
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Point de vue
n°3975 de ahmed le 03/07/2005 à
00:04:16 |
France |
Un documentaire revient sur la thèse de la manipulation des islamistes par l'armée algérienne. L'enquête, diffusée sur Canal+ lundi 4 novembre, présente des témoignages troublants d'ex-responsables algériens et de personnalités françaises.
"Voici l'histoire d'une incroyable manipulation." Ainsi débute le documentaire "Attentats à Paris, enquête sur les commanditaires", qui sera diffusé, lundi 4 novembre à 23 h 15, dans l'émission "90 minutes", sur Canal+. Son sujet : les liens de subordination qu'auraient entretenus les Groupes islamiques armés (GIA) avec des militaires algériens de haut rang. Les GIA sont accusés d'avoir perpétré d'innombrables crimes en Algérie, mais aussi des actes terroristes contre la France, en particulier le détournement d'un avion d'Air France en décembre 1994 et plusieurs attentats à Paris, en 1995, pour lesquels ont été jugés Smaïn Aït Ali Belkacem et Boualem Bensaïd.
Enquête sur une contreverse
Réalisé – avec Romain Icard – par Jean-Baptiste Rivoire, auteur de divers documentaires sur l'Algérie, "Attentats à Paris" est une enquête à charge, non contradictoire. Sa thèse : la DRS – la sécurité militaire algérienne – a recruté l'islamiste Djamel Zitouni pour en faire son informateur au sein des GIA. Elle l'a ensuite utilisé pour éliminer leurs chefs historiques, puis pour lancer ces groupes dans des massacres barbares contre les civils en Algérie. Enfin et surtout, Djamel Zitouni, désormais entouré d'adjoints issus des services spéciaux algériens, aurait mis en œuvre la stratégie du pouvoir visant, par une série d'actes terroristes, à imposer aux gouvernements français successifs de maintenir un soutien sans faille à Alger.
Des témoignages troublants
Ce n'est pas la première fois que ce type d'accusations est émis. Le Monde publiait, dès le 11 novembre 1997, le témoignage anonyme d'un ex-capitaine présumé de la DRS affirmant que ce service était l'instigateur des attentats de 1995. La nouveauté du documentaire tient d'abord au nombre d'anciens responsables des services algériens qui s'expriment tous – à une exception près – à visage découvert. Et qui, tous, abondent dans le sens d'une "manipulation" organisée des GIA, certains ajoutant que des services français en étaient conscients. Certains témoignages sont invérifiables, mais plusieurs semblent sérieux, et leur accumulation est troublante. Le capitaine Samraoui affirme ainsi que Djamel Zitouni, vu en juillet 1994 dans les locaux de la sécurité militaire, était "un agent qui recevait des instructions de la part de nos chefs". Ancien des forces spéciales, le capitaine Ahmed Chouchène évoque comment le général Abderrahmane, chef de la DRS, et son adjoint, le colonel Tartagh Bachir, lui ont demandé de "travailler avec Zitouni. On va t'arranger un rendez-vous".
Des personnalités françaises liées avec Alger
Mais la principale nouveauté de l'enquête réside dans les témoignages de plusieurs personnalités françaises. Ex-agent des renseignements généraux, Jean Lebeschu, pour qui Ali Touchent, l'organisateur présumé des attentats de Paris et grand absent du procès, était "très certainement un agent" des services algériens ayant bénéficié de protections en France, raconte comment un officier algérien, à Paris, informait régulièrement l'un de ses collègues des RG de l'imminence de chaque attentat. Interrogé, Alain Marsaud, aujourd'hui député UMP, qui fut chef du service central de lutte contre le terrorisme au parquet jusqu'en 1989, et était député RPR en 1994-1995, ne paraît aucunement surpris. "Ça ne sert à rien de commettre un attentat si vous ne faites pas passer des messages et n'arrivez pas à contraindre la victime à céder. Il faut faire comprendre d'où vient la menace."
D'où venait la menace terroriste en France ? Réponse d'Alain Marsaud : "Le terrorisme d'Etat (...) utilise des organisations écrans, en l'espèce une organisation écran aux mains des services algériens. Il est probable que le GIA ait été une organisation écran (...) pour prendre la France en otage." Deux témoignages assurent aussi que, en son temps, Jean-Louis Debré, ministre de l'intérieur, avait sciemment fait "fuiter" vers la presse, pour la démentir ensuite, sa certitude que les attentats avaient été "une manipulation des autorités algériennes".
Insérés habilement dans l'enquête, deux autres témoignages restent sujets à interprétation, compte tenu de ces assertions. Celui d'Edouard Balladur, d'abord. L'actuel président de la commission de la défense et des affaires étrangères de l'Assemblée, qui était premier ministre en 1994, dit avoir téléphoné au président algérien Zeroual, alors qu'Alger refusait de laisser partir l'avion détourné d'Air France pour Marseille, en le menaçant en ces termes : "Je prendrai à témoin l'opinion et la communauté internationales du comportement du gouvernement algérien qui empêcherait la France de sauvegarder la vie de ses ressortissants."
La population française doit être préservée
Interrogé sur les relations avec l'Algérie le 29 septembre 1997 sur TF1, quatre mois après être devenu premier ministre, un Lionel Jospin visiblement peu à l'aise répondait : "Nous sommes obligés d'être assez prudents. Je dois aussi penser quand même aux Français. Nous avons déjà été frappés (...) Je suis pour que nous prenions nos responsabilités, mais en pensant que la population française doit aussi être préservée. C'est lourd de dire cela (...) mais c'est ma responsabilité." Interrogé sur le fait de savoir si l'interprétation de ces propos est que "les politiciens français ne peuvent pas dire ce qu'ils pensent de l'Algérie parce qu'ils ont peur des bombes", le responsable du dossier Algérie au PS, Alain Chenal, acquiesce
il faut aussi dire cela ,toi qui est si fier du fantoche elu par des idiots comme toi qui ne pense pas par eux meme |
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Point de vue
n°3977 de ahmed le 03/07/2005 à
00:47:51 |
France |
Pour nous journalistes, au début du conflit, il était clair que les islamistes étaient les auteurs d’assassinats abominables, touchant des personnes innocentes, des jeunes écolières en hijab, etc. Le petit peuple, lui, disait tout haut que c'était la Sécurité militaire qui était derrière tous les attentats attribués aux islamistes. Pour nous, le petit peuple aimait les rumeurs, doutant de toute version officielle. Mais avec le temps, au fur et à mesure des attentats, le doute s’installait durablement et gagnait de plus en plus de personnes. Les versions officielles des attentats étaient de moins en moins vraisemblables : les instructions n'étaient jamais ouvertes. La suite des événements confirmait de jour en jour la rumeur du petit peuple selon laquelle l’armée a organisé des contre-maquis et a mis sur pied le G.I.A., l’objectif était de discréditer les islamistes en envoyant des fax revendiquant le meurtre de journalistes, d’intellectuels, d'étrangers, etc. L’opération consistait à les présenter comme des fanatiques assoiffés de sang et comme des extrémistes criminels, violeurs sans foi ni loi. Cette propagande a été efficace en France en rencontrant le fantasme de l’Arabe égorgeur.
La majorité des journalistes algériens savaient que le G.I.A. était une émanation des Services de sécurité dépendant du Ministère de la Défense mais ils ne pouvaient pas l'écrire. Voilà pourquoi les journalistes se sont ralliés à la rumeur populaire :
Les victimes du G.I.A. appartiennent toutes au petit peuple, y compris les intellectuels. Ces derniers, habitant des quartiers populaires et vivant de leur salaire, n’ont pas un niveau de vie supérieur à celui du fonctionnaire moyen. D’autre part, certaines des victimes étaient pratiquantes. M'Hamed Boukhobza, sociologue, faisait la prière dans la mosquée de son quartier. A l’inverse, le G.I.A. n’a assassiné aucun dignitaire du régime. On dira que les dignitaires sont surveillés et ont des gardes du corps. Mais le G.I.A. a montré qu’il était puissant en organisant des attentats spectaculaires. K. Nezzar, le général aujourd'hui à la retraite qui annula les élections, est protégé par trois garde du corps ; Belaid Abdessalam, Rédha Malek, Messadia… sont protégés par des membres de leur famille. Pourquoi le G.I.A. ne les a jamais visés ?
Le G.I.A. dispose d’une logistique et de moyens de communications très sophistiqués pour un pays quadrillé par l’armée. A Alger, les fonctionnaires des administrations remarquent qu’il est plus facile au G.I.A. d’envoyer des fax à Paris et à Londres que n’importe quelle banque dont les fax sont souvent en panne ! Les fax, les téléphones mobiles et autres communications par satellite dont dispose le G.I.A. indiquent à l'évidence que c’est le Ministère de la Défense qui l’en a pourvu. Le téléphone portable est interdit a tout citoyen ordinaire et pour qu’il fonctionne, il faudrait qu’il soit relié au central P.T.T. de la localité où l’on réside. L’administration réserve le téléphone mobile aux officiels et à des personnes très connues.
Le G.I.A. sévit depuis près de cinq ans et a tué des milliers de personnes sans qu’aucun membre de cette organisation n’ait été arrêté vivant et traduit devant un tribunal. A chaque attentat, une semaine après, comme pour rendre inutile toute instruction judiciaire, les autorités annoncent la mort des auteurs de l’attentat. Ce qui est encore plus frappant, personne à ce jour n’a revendiqué son appartenance au G.I.A.. Les collègues journalistes demeurent convaincus que les personnages Djamel Zitouni, Antar Zouabri… sont imaginaires et n’ont jamais existé. Les autorités ont annonce la mort de Djamel Zitouni, soit disant exécuté par ses hommes, mais personne ne sait qui il était, où il travaillait, ni où il habitait. Avait-il une famille ? Aucune information à son sujet n’a filtré à l’occasion de sa prétendue mort. Mais toute cette mystification n’a été possible que grâce à la censure imposée à la presse dont l’objectif était de rendre vraisemblable l’existence du G.I.A. Cela ne signifie pas que les islamistes de l’A.I.S. - branche armée du F.I.S. - ne tuent pas. Ces derniers ont été chassés de l’Algérois par le G.I.A. et se sont répandus à l’Est et à l’Ouest où ils attaquent les convois militaires, les casernes de gendarmerie, brûlent les bâtiments officiels, etc. Dans toute l’Algérie, ils ont imposé l’insécurité au point où les forces de l’ordre se barricadent et disparaissent dès la tombée de la nuit. L’armée n’a pas été battue militairement mais les unités n’en peuvent plus. Le personnel de l’armée est menacé : les familles des soldats sont en danger permanent. Un grand nombre d’officiers sont tombés au cours d’opérations militaires ou dans des attentats. Pour alléger le poids de la guerre qui repose sur le personnel de l’armée, celle-ci a consenti à distribuer des armes à des milices. Mais distribuer des armes à cette échelle dans un pays où les islamistes sont populaires revient à en donner une partie aux maquisards de l’A.I.S. De nombreuses unités de l’A.I.S. ont attaqué des casernes avec des kalachnikovs distribuées aux miliciens. Certains généraux commencent à regretter la décision de création des milices. C’est ce qui a poussé l'État-major à signer le cessez-le-feu avec l’A.I.S.
Où en est la situation aujourd'hui et que signifient les massacres en masse et l'égorgement d’enfants ? Le G.I.A. compterait plusieurs centaines d'hommes bien entraînés et bien équipés et à qui le Sécurité militaire aurait demandé de faire le " sale boulot ". Au moment de l’annonce des tractations entre l'État-major et l’A.I.S. qui ont débouché sur le cessez-le-feu, le G.I.A. s’est senti sacrifié et s’est rebellé contre son officier général. Pour casser les accords, le G.I.A. a redoublé de violence, poussant les villageois vers Alger pour provoquer une insurrection contre les islamistes. Les égorgements d’enfants et les massacres de villageois auraient continué sans les déclarations du secrétaire général de l’O.N.U. et surtout les articles des quotidiens Le Monde et Libération qui ont alerté l’opinion mondiale sur les carnages et les crimes contre l'humanité qui se déroulaient avec la complaisance active de l’armée. Craignant par dessus tout une commission d’enquête internationale, celle-ci a alors engagé l'épreuve de force avec le G.I.A. qui a été réduit en faisant intervenir des chars et des hélicoptères. L’armée, par sa réaction, a cherché à rendre caduque la demande d’une commission d’enquête sur les assassinats de civils. Toute personne en Algérie qui évoque une telle commission est menacée de mort par téléphone par des personnes anonymes. Pourtant une opinion majoritaire à Alger pense que quelle que soit l'évolution future du pays, une commission d’enquête internationale doit se rendre à Alger pour identifier les criminels qui ont égorgé des dizaines d’enfants.
Larbi Aït-Hanlouda - journaliste à Alger. |
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n°3978 de ahmed le 03/07/2005 à
00:53:31 |
France |
Pour nous journalistes, au début du conflit, il était clair que les islamistes étaient les auteurs d’assassinats abominables, touchant des personnes innocentes, des jeunes écolières en hijab, etc. Le petit peuple, lui, disait tout haut que c'était la Sécurité militaire qui était derrière tous les attentats attribués aux islamistes. Pour nous, le petit peuple aimait les rumeurs, doutant de toute version officielle. Mais avec le temps, au fur et à mesure des attentats, le doute s’installait durablement et gagnait de plus en plus de personnes. Les versions officielles des attentats étaient de moins en moins vraisemblables : les instructions n'étaient jamais ouvertes. La suite des événements confirmait de jour en jour la rumeur du petit peuple selon laquelle l’armée a organisé des contre-maquis et a mis sur pied le G.I.A., l’objectif était de discréditer les islamistes en envoyant des fax revendiquant le meurtre de journalistes, d’intellectuels, d'étrangers, etc. L’opération consistait à les présenter comme des fanatiques assoiffés de sang et comme des extrémistes criminels, violeurs sans foi ni loi. Cette propagande a été efficace en France en rencontrant le fantasme de l’Arabe égorgeur.
La majorité des journalistes algériens savaient que le G.I.A. était une émanation des Services de sécurité dépendant du Ministère de la Défense mais ils ne pouvaient pas l'écrire. Voilà pourquoi les journalistes se sont ralliés à la rumeur populaire :
Les victimes du G.I.A. appartiennent toutes au petit peuple, y compris les intellectuels. Ces derniers, habitant des quartiers populaires et vivant de leur salaire, n’ont pas un niveau de vie supérieur à celui du fonctionnaire moyen. D’autre part, certaines des victimes étaient pratiquantes. M'Hamed Boukhobza, sociologue, faisait la prière dans la mosquée de son quartier. A l’inverse, le G.I.A. n’a assassiné aucun dignitaire du régime. On dira que les dignitaires sont surveillés et ont des gardes du corps. Mais le G.I.A. a montré qu’il était puissant en organisant des attentats spectaculaires. K. Nezzar, le général aujourd'hui à la retraite qui annula les élections, est protégé par trois garde du corps ; Belaid Abdessalam, Rédha Malek, Messadia… sont protégés par des membres de leur famille. Pourquoi le G.I.A. ne les a jamais visés ?
Le G.I.A. dispose d’une logistique et de moyens de communications très sophistiqués pour un pays quadrillé par l’armée. A Alger, les fonctionnaires des administrations remarquent qu’il est plus facile au G.I.A. d’envoyer des fax à Paris et à Londres que n’importe quelle banque dont les fax sont souvent en panne ! Les fax, les téléphones mobiles et autres communications par satellite dont dispose le G.I.A. indiquent à l'évidence que c’est le Ministère de la Défense qui l’en a pourvu. Le téléphone portable est interdit a tout citoyen ordinaire et pour qu’il fonctionne, il faudrait qu’il soit relié au central P.T.T. de la localité où l’on réside. L’administration réserve le téléphone mobile aux officiels et à des personnes très connues.
Le G.I.A. sévit depuis près de cinq ans et a tué des milliers de personnes sans qu’aucun membre de cette organisation n’ait été arrêté vivant et traduit devant un tribunal. A chaque attentat, une semaine après, comme pour rendre inutile toute instruction judiciaire, les autorités annoncent la mort des auteurs de l’attentat. Ce qui est encore plus frappant, personne à ce jour n’a revendiqué son appartenance au G.I.A.. Les collègues journalistes demeurent convaincus que les personnages Djamel Zitouni, Antar Zouabri… sont imaginaires et n’ont jamais existé. Les autorités ont annonce la mort de Djamel Zitouni, soit disant exécuté par ses hommes, mais personne ne sait qui il était, où il travaillait, ni où il habitait. Avait-il une famille ? Aucune information à son sujet n’a filtré à l’occasion de sa prétendue mort. Mais toute cette mystification n’a été possible que grâce à la censure imposée à la presse dont l’objectif était de rendre vraisemblable l’existence du G.I.A. Cela ne signifie pas que les islamistes de l’A.I.S. - branche armée du F.I.S. - ne tuent pas. Ces derniers ont été chassés de l’Algérois par le G.I.A. et se sont répandus à l’Est et à l’Ouest où ils attaquent les convois militaires, les casernes de gendarmerie, brûlent les bâtiments officiels, etc. Dans toute l’Algérie, ils ont imposé l’insécurité au point où les forces de l’ordre se barricadent et disparaissent dès la tombée de la nuit. L’armée n’a pas été battue militairement mais les unités n’en peuvent plus. Le personnel de l’armée est menacé : les familles des soldats sont en danger permanent. Un grand nombre d’officiers sont tombés au cours d’opérations militaires ou dans des attentats. Pour alléger le poids de la guerre qui repose sur le personnel de l’armée, celle-ci a consenti à distribuer des armes à des milices. Mais distribuer des armes à cette échelle dans un pays où les islamistes sont populaires revient à en donner une partie aux maquisards de l’A.I.S. De nombreuses unités de l’A.I.S. ont attaqué des casernes avec des kalachnikovs distribuées aux miliciens. Certains généraux commencent à regretter la décision de création des milices. C’est ce qui a poussé l'État-major à signer le cessez-le-feu avec l’A.I.S.
Où en est la situation aujourd'hui et que signifient les massacres en masse et l'égorgement d’enfants ? Le G.I.A. compterait plusieurs centaines d'hommes bien entraînés et bien équipés et à qui le Sécurité militaire aurait demandé de faire le " sale boulot ". Au moment de l’annonce des tractations entre l'État-major et l’A.I.S. qui ont débouché sur le cessez-le-feu, le G.I.A. s’est senti sacrifié et s’est rebellé contre son officier général. Pour casser les accords, le G.I.A. a redoublé de violence, poussant les villageois vers Alger pour provoquer une insurrection contre les islamistes. Les égorgements d’enfants et les massacres de villageois auraient continué sans les déclarations du secrétaire général de l’O.N.U. et surtout les articles des quotidiens Le Monde et Libération qui ont alerté l’opinion mondiale sur les carnages et les crimes contre l'humanité qui se déroulaient avec la complaisance active de l’armée. Craignant par dessus tout une commission d’enquête internationale, celle-ci a alors engagé l'épreuve de force avec le G.I.A. qui a été réduit en faisant intervenir des chars et des hélicoptères. L’armée, par sa réaction, a cherché à rendre caduque la demande d’une commission d’enquête sur les assassinats de civils. Toute personne en Algérie qui évoque une telle commission est menacée de mort par téléphone par des personnes anonymes. Pourtant une opinion majoritaire à Alger pense que quelle que soit l'évolution future du pays, une commission d’enquête internationale doit se rendre à Alger pour identifier les criminels qui ont égorgé des dizaines d’enfants.
Larbi Aït-Hanlouda - journaliste à Alger. |
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n°4103 de nordinne le 04/07/2005 à
07:28:47 |
France |
L'esprit de synthèse tu connais pas ???
personne te te lit
tu as raison c les ynouit les responsables du terrorisme en algérie !!!
va te rendre il encore temps !!! |
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Point de vue
n°4105 de nordinne le 04/07/2005 à
07:35:38 |
France |
Je vois en plus que tu sais pas lire !!!
ici c le sujet sur le recutement des algériens pour le terrorisme en Irak
T-E-R-R-O-R-I-S-M-E E-N I-R-A K
toi comprendre quand moi écrire ??? |
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Point de vue
n°4170 de ahmed le 04/07/2005 à
17:52:16 |
France |
Nordine fils de harki,
Tu dit que tu veut lutter contre les islamiste, dis moi depuis quand il y a des islamistes au bled ?
Réponse ; depuis que les idiots qui nous gouvernent on laisser un parti islamiste rentre dans le début de démocratie que l’algerie essaye de mettre au point
Je suis tout à fait contre que l’on mélange la politique et la religion car nous savons ce que cela donne
Et c’est bien le gouvernement qui a crée le gia
Alors mon vieux tu peux prétendre ce que tu veux mais nos dirigeants ne sont pas blanc bleu
Encore aujourd’hui ce sont eux qui ramènent des extrémistes chez nous
Si toi tu cries houra a bouteflika pour moi ce n’est qu’un voleur et un menteur de plus
L'Algérie, nouveau modèle d'Etat "démocratique" tortionnaire
par Lahouari Addi et François Gèze, Le Monde, 3 août 2004
Annoncé solennellement par Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika en mars 2003, le projet de "traité d'amitié" destiné à "mettre en place un partenariat d'exception" entre la France et l'Algérie est entré dans une phase de préparation active. Le 21 juillet, M. Chirac a réuni à l'Elysée tous les "poids lourds" du gouvernement, et les visites ministérielles à Alger se multiplient : Mme Alliot-Marie, MM. Barnier et Sarkozy y sont passés en juillet, et huit autres visites sont prévues d'ici à la fin 2004.
Objectif discrètement affiché : faire pièce aux récentes percées américaines, économiques et militaires, dans l'ancienne colonie française. Au-delà de la vieille rivalité franco-américaine pour le contrôle des richesses gazières et pétrolières de l'Algérie se dessina une singulière dispute entre deux grands Etats démocratiques pour gagner les faveurs d'un régime antidémocratique, symbole et modèle du monde arabe dont rêvent les "grands" pays occidentaux.
Pour bien comprendre cette donne étrange, il faut introduire un facteur en général absent des analyses géopolitiques : la torture. Depuis mai 2004, le débat international a été relancé par les révélations sur les méthodes utilisées par l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Supposés défendre les valeurs démocratiques des "pères fondateurs", les soldats américains se comportent en Irak sans respect aucun pour la dignité de la personne humaine. Mais doit-on vraiment être surpris, dès lors que l'idée de la "torture nécessaire" a été largement banalisée aux Etats-Unis après le 11-Septembre ?
Citons l'éditorialiste néo conservateur Tucker Carlson sur CNN, le 25 octobre 2001 : "La torture est détestable. Mais souvenez-vous qu'il y a pire. Et, dans certains cas, ce peut être le moindre de deux maux." Fallait-il s'étonner qu'en août 2003 les stratèges du Pentagone aient visionné le film de Gillot Pontecorvo, La Bataille d'Alger, pour étudier les méthodes grâce auxquelles les paras français étaient venus à bout des réseaux du FLN en 1957 ?
Mais c'est surtout l'Algérie des généraux d'aujourd'hui qui semble devenue une des sources d'inspiration de la guerre mondiale antiterroriste que mènent les Etats-Unis. En témoigne notamment ce propos de George W. Bush, dans un message de félicitations adressé le 3 juillet au président Bouteflika à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance : "L'Amérique continue à compter sur l'Algérie en sa qualité de partenaire dans la lutte contre le terrorisme ainsi que dans la tâche cruciale de répandre la démocratie et de promouvoir la prospérité dans le monde."
Cinq mois avant le déclenchement de la guerre en Irak, le 9 décembre 2002, William Burns, secrétaire d'Etat adjoint pour l'Afrique du Nord et le Proche-Orient, déclarait déjà à Alger : "Washington a beaucoup à apprendre de l'Algérie sur la façon de combattre le terrorisme." Depuis, au grand dam des Français, les officiels du département d'Etat ont enchaîné les visites à Alger, multipliant les éloges d'un régime dont la"clairvoyance" sur le danger islamiste aurait été sous-estimée avant les attentats du 11 septembre 2001.
Or ces mêmes officiels ne l'ignorent pas, l'efficacité du combat "antiterroriste" mené depuis janvier 1992 par les généraux algériens - et leur police politique, le DRS - repose sur une effroyable "machine de mort", en large partie secrète, décrite avec précision en octobre 2003 par l'association de défense des droits de l'homme Algeria-Watch, dans un rapport intitulé "Algérie : la machine de mort" (www.algeria-watch.org).
Selon Algeria-Watch, "ceux que l'on a appelés les généraux "janviéristes", pour conserver leur pouvoir et leurs fortunes nourries par la corruption, (...) n'ont pas hésité à déchaîner contre leur peuple une répression sauvage, utilisant, à une échelle sans précédent dans l'histoire des guerres civiles de la seconde moitié du XXe siècle, les techniques de "guerre secrète" théorisées par certains officiers français au cours de la guerre d'indépendance algérienne, de 1954 à 1962 : escadrons de la mort, torture systématique, enlèvements et disparitions, manipulation de la violence des opposants, désinformation et "action psychologique"..."
Cet organisme explique que "la pratique généralisée de la torture, "banalisée" par les forces de sécurité depuis 1962, est en quelque sorte au fondement de la folie meurtrière qui se déchaînera trente ans plus tard, caractérisée par le mépris absolu de la vie humaine et du corps des adversaires supposés (assimilés, qu'ils soient islamistes ou non, à des "infra-humains"). Une folie qui prendra bien d'autres formes, causant des dizaines de milliers de morts : exécutions extrajudiciaires de masse, généralisation des "disparitions", manipulation de la violence islamiste pour la réalisation de massacres de masse..."
Mais ce qui intéresse sans doute le plus les Américains (et les Français) dans le "modèle algérien", c'est que ses promoteurs ont presque réussi à occulter le déploiement de cette "machine de mort" derrière une façade "démocratique" présentable. Dans sa tentative de concrétiser son projet du "Grand Moyen-Orient", l'administration Bush cite l'Algérie comme l'un des régimes "les plus démocratiques" du monde arabe.
A la lumière des relations au beau fixe entre Washington et Alger, ce projet poursuit clairement un double objectif : débarrasser la région de régimes hostiles aux Etats-Unis et à Israël et encourager la démocratie de façade, pour mieux réprimer les populations afin qu'elles ne risquent pas d'exporter la contestation en Occident. Telle est bien la logique profonde des néo conservateurs américains, derrière la promesse de libérer le peuple irakien d'un régime dictatorial. Telle est aussi, transposée en fonction de ses intérêts propres, celle de la France officielle, certes opposée à la guerre américaine en Irak, mais qui partage la même inclination pour la combinaison torture démocratie de façade dans le monde arabe.
Aux Etats-Unis - la France, histoire oblige, a aujourd'hui plus de mal à le reconnaître -, cette vision a désormais ses théoriciens. Comme l'universitaire Michael Levin, pour qui "le droit des innocents à ne pas être assassinés l'a emporté sur celui des terroristes à ne pas être torturés" au nom de cette vieille théorie du "moindre mal" - déjà invoquée lors de la guerre d'Algérie -, les Etats-Unis torturent en Irak et courtisent les généraux algériens, experts en la matière.
En témoigne, par exemple, la participation régulière du général Mohammed Lamari, chef d'état-major de l'armée, aux rencontres internationales de l'OTAN, comme le "sommet antiterroriste" de Stuttgart, en mars 2004. Ce même général, principal responsable de la "lutte antiterroriste", déclarait en 1994 à ses hommes, engagés dans la liquidation sauvage des opposants : "Vous n'allez pas passer la journée à ramener ces corps jusqu'au PC. Ramenez simplement les têtes" (cité par l'ex-lieutenant Habib Souaïdia dans La Sale Guerre, La Découverte). Cette sauvagerie du "modèle algérien" est ainsi insidieusement banalisée et admise au sein de l'OTAN et de l'armée américaine. Avec sa conséquence logique : la torture est légitime, à défaut d'être légale.
Il faut reconnaître à la presse et à beaucoup d'intellectuels américains d'avoir dénoncé la pratique de la torture en Irak. En France, dans les années 1950, les Vidal-Naquet et les Sartre se comptaient sur les doigts d'une main pour dénoncer la torture en Algérie. Les intellectuels français ne sont guère plus nombreux, aujourd'hui, pour dénoncer le soutien apporté par Washington et Paris au régime militaire d'Alger, nouveau modèle d'Etat "démocratique" tortionnaire. Jusqu'à quand ?
Lahouari Addi est professeur à l'IEP de Lyon, François Gèze est PDG des éditions La Découverte
je sais lire mieux que toi le sujet est ;qui c qui a raison alors, pas ce que tu dit toi |
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Point de vue
n°4244 de anissa le 05/07/2005 à
00:03:26 |
France |
salam alikoum
petit msg a ahmed : comme la si bien di nordinne "tu connais pas la synthese" cke técris c vrément hyper super long va a l'essentiel!
au plaisir de vous relire!
salam alikoum |
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Point de vue
n°4247 de kader le 05/07/2005 à
00:26:39 |
France |
Ahmed,
j´ai lu tt ton text et je trouve intéressant.
Si tu penses que cet idiot taré de nor dunne le lira ????
il est b^tre et bouché, perd pas ton temps avec ce kalb de syonistes. |
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Point de vue
n°4266 de nordinne le 05/07/2005 à
09:13:57 |
France |
tu as raison Nadia
je ne lit pas les torchons !!!
et je suis convaincu que le gouvenement algérien est sur la bonne route et qu'il existe encore des islamites à traqué en algérie et en france
Et vive la CONCORDE CIVILE
PS: joyeux anniversaire algérie |
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