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[Fadette] Point de vue n°14693 posté le 20/04/2006 à 17:15:20 par Fadette Réponse au blog p951 Rectificatif (vis-à-vis de moi-même ; il toujours se remettre en question pour avancer) : dans la leçon de grammaire et de français donnée à Mme Vanessa Abu Sidu, il faut lire "On ne peut se montrer ferme que "vis-à-à-vis de la délinquance" et non pas "On ne peut se montrer ferme que « contre la délinquance ».
En dehors de cela, peut-être à bientôt.
Cordialement.com
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14670 posté le 20/04/2006 à 01:03:37 par Fadette Réponse au blog p951 Encore moi ! Avec mes excuses (promis, je m'arrête)! Vanessa passe en conseil de classe !
Voici un texte péché dans les interventions du site : le sujet est « vote d’immigrés et enfants d’immigrés ». Mme Vanessa Abu Sidu écrit notamment, en réponse à M. Tito, la phrase suivante (mot à mot) :
« D'ailleurs, il me semble qu'il faut savoir parler la langue du pays où on vit mais malgré cela, il y a encore des gens qui malgré qu'ils vivent en France depuis de nombreuses années n'ont toujours pas fait cet effort d'apprendre la langue. »
Pointilleuse comme je le suis – ma profession l’exige – je me suis amusée à analyser le texte en entier de Mme Vanessa Abu Sidu, laquelle semble penser bien magner la langue de Molière. Je vous livre quelques réflexions de mon cru :
1°) « Parles-tu de ceux qui sont rentrés légalement en France ou de ceux qui sont rentrés illégalement ? »
* Analyse : « rentrer » peut être correct lorsque le verbe est utilisé dans un contexte comme : « rentrez chez vous » (cela suppose que vous êtes sorti de chez vous). En aucun cas, la logique grammaticale n’admet le verbe « rentrer » lorsqu’il s’agit d’un nouveau venu en quel que lieu que ce soit. Donc, logiquement, on devrait dire « Parles-tu de ceux qui sont entrés légalement en France ou de ceux qui sont entrés illégalement ? ».
2°) « Au fait, pour qui voteraient-ils ??? Pour la gauche qui n'a pas su se montrer ferme contre la montée de la délinquance parce qu'elle préfére faire du clientèlisme électoral ???? Ou bien pour la gauche de la gauche qui est tellement dans la démagogie que cela frôle le ridicule ???? »
* Analyse : « … la gauche qui n’a pas su se montrer ferme contre la montée de la délinquance ». On ne peut se montrer ferme que « contre la délinquance » et prévenir « la montée de la délinquance ». Cette fraction de phrase est lourde. - Ensuite, le mot « clientèlisme », je veux bien écrire « clientèle » avec un « e, accent grave », mais en aucun cas « clientèlisme » avec un « e, accent grave » ; c’est donc « clientélisme », avec un « é, accent aigu ». – Pour ce qui est de « la gauche de la gauche », nous supposons que Mme Vanessa n’a pas su faire l’économie des mots, sinon elle aurait su que l’on pouvait, tout simplement, dire « l’extrême gauche ». – Elle continue tout en lourdeur, en ajoutant « qui est tellement dans la démagogie » : je veux bien qu’elle ait le droit de considérer, selon son point de vue, la politique de la gauche, mais, désolée, on ne peut pas être « dans » la démagogie : on « fait » de la démagogie…
3°) « D'ailleurs, il me semble que les étrangers venant des pays de l'Union européenne peuvent voter et être élus lors d'élections notamment européenne. »
* Analyse : je ne relève l’adverbe « D’ailleurs » placé en début de phrase (commencée de cette manière, celle-ci a, du coup, une intonation familière – ne soyons pas trop méchants). Par contre, il y a incohérence dans l’à propos (non, ce n’est pas une faute !) du sujet : Mme Vanessa parle du vote des immigrés et enfants d’immigrés qui, semble-t-il, selon elle, est contestable par ailleurs. J’avais compris qu’il s’agissait d’élections en France. Or, ici, elle nous place, du coup, à l’échelle européenne (avec une faute, s’il vous plaît, puisqu’elle écrit « élections » au pluriel et « européenne » au singulier). – Donc, le débat est déplacé et il ne s’agit plus d’élections en France…
4°) « Dois-je te rappeler que dans les autres pays européens cela ne fonctionne pas ainsi car seuls les nationaux (et ceux provenant d'un pays de l’UE) peuvent voter et être élus. »
* Analyse : voilà une question qui n’a pas de point d’interrogation, ni de virgule là où il en faut ! – Cependant, Mme Vanessa fait encore mieux dans le dérapage non seulement de la grammaire mais aussi dans l’incohérence de la réflexion : « car seuls les nationaux (et ceux provenant d’un pays de l’UE) peuvent voter et être élus ». – Certes, les ressortissants de l’Union européenne peuvent voter mais ils, pour l’instant, ils ne peuvent se présenter aux élections. Le Traité de Maastricht a été moins vite que Mme Vanessa ! – Enfin, elle continue dans l’incohérence en parlant des « nationaux » et semble oublier que les enfants nés de parents immigrés sont, eux, des « nationaux » !
J'arrête là cette analyse de texte parce qu'il y a trop de fautes. On dit bien que le chameau (à moins que ce ne soit le contraire) ne regarde pas ses deux bosses et se moque de la bosse du dromadaire (à moins que ce ne soit le contraire) !
Je retourne à mes chères recherches.
Cordialement.com
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14663 posté le 19/04/2006 à 21:13:09 par Fadette Réponse au blog p503 Kader, Kader, mille fois merci !
C'est à quoi je veux parvenir lorsqu'il y a débat : trouver un compromis qui fasse que l'on ne doit se souvenir que d'une chose : nous sommes des humains à la vie (pour ne pas dire à la "vue") courte et qu'il faut - ainsi que je l'ai écrit - penser à construire.
Mais cela n'empêche pas le débat : ainsi les avis de chacun peuvent être posés à plat sur la table et nous permettre d'avancer. Les idéaux, tels que vous les dites, comment voulez-vous qu'ils se concrétisent s'il n'y a pas confrontation (non pas Affrontement ! Attention, ce n'est pas cela que je dis !) d'idées.
Par exemple, en matière de littérature, les goûts divergent : nous discutons de tel ou tel auteur, ce n'est pas cela qui nous fera nous entretuer (ah! quelquefois, oui, cela arrive - comme au cours d'une soirée chez des amis où un poète égyptien et une écrivaine marocaine - deux personnes très connues - ont failli se lancer leurs chaussures au visage!... je ne vous dis pas cela a été lamentable!)...
Donc, sages, soyons sages, discuter, débattre, ce n'est pas diviser.
Au contraire, les colonialismes, les impérialismes nous confisqué et nos terres et notre droit à la parole !
Les rapports de forces - à l'échelle universelle - ne sont pas de notre côté : que nous reste-t-il donc ? sinon que de confronter nos opinions pour Mieux Nous Connaître justement...
Merci, ce débat me donne la pêche !
Cordialement.com
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Réponse de Fadette n°14661 désactivée par les votes des visiteurs. Point de vue n°14658 posté le 19/04/2006 à 20:08:52 par Fadette Réponse au blog p503 Suite pour M. Khalifa.
Excusez-moi, j'avais oublié de mentionner l'accord Espagne, Maroc, Mauritanie pour le PARTAGE en le Maroc ET la Mauritanie.
Donc, il n'y a toujours pas de document signé attribuant la seule propriété au Maroc. Les déclarations n'apportent rien de définitif sur une situation si elles n'aboutissent pas à des accords. Nous, par exemple, nous faisons bien ici des "déclarations" (enfin, opinions) mais aucun document n'entérinera ces opinions, sauf, si par miracle nous étions invités à des négociations...
Merci
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14657 posté le 19/04/2006 à 18:49:26 par Fadette Réponse au blog p503 Merci, M. Khalifa. J'ai apprécié le texte que vous posté. Il est certain que la sensibilité des uns et des autres ne permet pas d'aborder cette question, sans créer des discordances (style "j'en ai rien à foutre").
Rien dans mon post ne permet de supposer que les Sahraouis sont quelque chose par rapport un pays déterminé. Je peux comprendre que cela vous touche et je respecte votre position.
Mais, voyez-vous, j'ai travaillé pendant de longues années sur ce dossier - à titre professionnel (je suis journaliste) - et je puis vous assurer que je n'ai pris position pour aucune partie. Je crois avoir souligné la question des richesses minières et qu'aucun pays limitrophe (algérie, maroc, mauritanie, voire l'espagne) n'est innocent en la matière. Je ne prends position pour personne, d'autant que j'ai mis en relief les origines des sahraouis (yémen, maroc, mauritanie). La seule chose que j'assume, c'est le fait de dire que les batailles autour d'un territoire, cela suffit. N'allez pas voir une quelconque défense ou un parti pris dans la question.
Je posais la question de savoir si les sahraouis - toutes origines confondues - n'avaient pas le droit de se vouloir indépendants (c'est le pourquoi de la référence au Québec, au Brésil, etc.).
Egalement, la question est ici de savoir pourquoi le Maroc avait tardé aussi longtemps à réclamer un territoire jusque-là sous mandat onusien puis passé entre les mains de l'Espagne?
Pourquoi, également, l'Espagne n'avait-elle pas entrepris des négociations pour passer la main au Maroc, si tel était que celui-ci en soit le légitime propriétaire ?
Et puis, franchement, ne croyez-vous pas que l'Espagne et l'ONU ont laissé les choses ainsi de façon volontaire ? A moins que vous ne me produisiez des documents signés par le gouvernement espagnol d'alors et de l'Assemblée générale de l'Onu de l'époque attestant la passation de pouvoir au Maroc et reconnaissant sa légitimité territoriale.
Quant à l'Algérie et à la Mauritanie, l'une comme l'autre, ce sont des objectifs soit d'influence sur la région, soit économiques, qui sont à l'origine de leur ingérence dans le problème.
Je pense qu'en m'envoyant ce "copié-collé", vous teniez à me donner votre point de vue. C'est très bien. Vous avez le droit de préférer la thèse du Rio de Oro comme étant un territoire marocain : grand bien fasse à ce pays, si tel est son désir.
Mais, ce n'est pas parce que l'on souhaite, que l'on croit que l'on détient LA VERITE, que cela veut dire qu'elle soit une vérité, même si on a du mal à l'admettre.
Que m'importe, personnellement, que le Rio de Oro soit marocain ou alien ! Ce que j'en disais, c'est qu'il faut entendre toutes les parties concernées, même ceux qu'on n'aime pas. Et qu'enfin, même si on ne l'accepte pas - pour des raisons de convictions personnelles, pour des raisons nationalitaires (sans pour cela aller à une attitude enfantine et coléreuse du style "j'en ai rien à foutre" : sommes-nous des enfants ou des adultes, enfin ?!) - il faut qu'il y ait dialogue, qu'il y ait rencontre des parties adverses. Peut-être qu'alors, la question sahraouie s'éteindra d'elle-même. Vous m'opposez le tribunal de La Haye et M. Zouaoui (qui a proposé le sujet) oppose l'ONU.
Je vous avoue - n'en déplaise à M. Dilac qui pense de façon extraordinaire que mes sources sont françaises - que je ne crois ni en la première organisation, ni en la seconde.
Ce qui m'importe, c'est que les peuples essaient de trouver où se situe le malaise et que les ambitions territoriales s'évanouissent lorsque les belligérents seront morts depuis longtemps. Sinon, nous trouverons-nous devant des héritages historiques qui n'ont retenu que les mauvaises leçons de l'histoire. Et c'est comme cela que se pérennisent les rancoeurs...
Avec mes remerciements d'avoir réagi promptement à mon post et de façon "civile",
je vous dis cordialement, au plaisir de lire VOTRE opinion (et pas du "collé copié").
P.S. : mon grand-père paternel était Marocain (Dieu le bénisse) et mon ancêtre n'est autre que Moulay Idriss. Ai-je la bonne étiquette pour M. Dilac à la plume aussi virulente?
Le débat veut dire dialogue et si l'on n'est pas capable d'établir ce dialogue, avec nos points de vue propres mais avec respect, avec l'écoute, comment pourrait-on effacer de notre futur toute trace de haine ou d'incompréhension ?
Cordialement,
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14646 posté le 19/04/2006 à 10:32:16 par Fadette Réponse au blog p137 Bonjour, Fati,
Excusez-moi, désolée d'apprendre que vous soyez dérangée par le fait que Paracelsus ne répondait à mon commentaire. C'est lui-même qui me l'avait demandé. D'ailleurs, je ne suis même pas sûre de le lui avoir demandé : j'avais simplement noté que je lui avais répondu en l'appelant Rachid (et je pense qu'il n'est pas le seul Rachid dans le monde, cela aurait pu être quelqu'un d'autre).
Cela ne va pas plus loin. D'autant que je préfère - si je dois encore intervenir - débattre de sujets et non pas répondre à des remarques qui n'ont aucun lien avec les sujets inscrits à gauche du site.
D'autant plus que je ne suis toujours accrochée au site, j'ai un travail de recherche qui me demande beaucoup de temps sur Internet. Alors, de temps en temps, pour souffler, je lis les interventions passées sur orientalement.com
A part cela, tout va bien et j'espère - j'en suis sûre - que vous allez très bien vous-même. Bonne journée à vous.
Cordialement.com
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14640 posté le 19/04/2006 à 07:30:51 par Fadette Réponse au blog p503 Quelques points pour résumer la situation, non pas d'une manière épidermique, mais de façon froide :
1°/ la population sahraouie est composée de bédouins majoritairement venus du Yémen, certains venus du Maroc et, même de Mauritanie.
2°/ Parmi cette population, beaucoup ont fait leurs études soit au Maroc (même certains y sont nés), soit en Espagne, soit en Mauritanie (certains y sont nés également).
3°/ Parmi les leaders du Front Polisario, dans les débuts de sa formation, il y a près de 30 ans, il y avait effectivement des opposants du gouvernement marocain. Mais cela ne voulait pas dire forcément qu'ils étaient Marocains, ou Sahraouis, ou Mauritaniens...!
4°/ Ils parlent un arabe du Yémen (nous sommes loin de la langue amazighe ou cheulha) : je les ai personnellement approchés.
5°/ Chaque pays autour de ce territoire n'a que des ambitions économiques et les richesses minières de cette région sont une excellente opportunité.
6°/ Enfin, même si nous supposons que les Sahraouis soient d'origine marocaine ou mauritanienne, n'ont-ils pas le libre arbitre de décider de leur sort ? Il y a bien un Québec qui veut être un Québec libre : la France devrait donc demander au Canada que cette province soit rattachée à la France puisque les ancêtres des Québequois étaient Français.
On pourrait demander aussi que le Brésil soit rattaché au Portugal puisqu'une partie des Brésiliens sont d'origine portugaise. On pourrait demander que la Sicile soit détachée de l'Italie puisque les Siciliens ne sont pas tous Italiens d'origine. On pourrait demander à Zanzibar de ne pas être africaine, puisque la population est un mélange d'hindous (indiens), d'africains et d'arabes.
On peut continuer indéfiniment ainsi. Là, je rejoins Paracelsus lorsqu'il parle de sujets stériles.
Pourquoi ne pas se préoccuper de la partie qui concerne chacun : problèmes sociaux, problèmes économiques, problèmes culturels du pays où l'on est né. Il y a suffisamment de travail déjà, pourquoi se torturer à chercher qui appartient à l'autre ?
Soyez jeunes, soyez bons, soyez intelligents, allez de l'avant, la vie est courte et il nous est donné le bonheur de construire intelligemment celle-ci, sans en plus l'alourdir de choses dont on peut se passer.
Alors, si des gens ont décidé d'être Sahraouis, en quoi cela peut-il nous déranger ? A moins que nous ne voulions être des chercheurs d'or... encore faudrait-il que les Etats qui eux-mêmes sont des chercheurs d'or, vous laissent la liberté d'y aller creuser votre filon.
Sans animosité, merci d'apporter votre grain de sel qui soit constructif et rien d'autre. Sinon inutile de répondre à ce commentaire.
Bonne journée à vous tous,
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14639 posté le 19/04/2006 à 07:23:39 par Fadette Réponse au blog p137 Toc-Toc, Paracelsus,
Le commentaire (en espérant qu'il ne soit pas stérile...) était celui où je vous appelais Rachid... peut-être ne l'avez-vous pas vu (à propos du Comble de l'absurde).
Pour changer des "propos stériles", je n'arrive pas à donner des nouveaux sujets, l'équipe d'orientalement.com ayant des problèmes techniques.
Donc, j'ai trouvé une parade : ce sera dans les actualités, la prochaine fois dès que j'aurai un moment de libre comme ce matin (ou tard la nuit).
Bien à vous,
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14602 posté le 16/04/2006 à 20:27:24 par Fadette Réponse au blog p1045 Bonsoir, Rachid (et à orientalement.com qui, j'ai vu, est surchargé de travail!)
Encourageante votre réaction... Le travail est ce qu'il y a de meilleur pour "se booster"...
Le sujet est intéressant en soi parce qu'il apporte encore un éclairage sur l'absurdité des humains. La sottise a pignon sur rue. Effectivement, en droit de réponse, on pourrait objecter - comme certains l'ont dit ici - 1°) les morts qui ne se comptent plus (dans les années 1800, 800 personnes enfumées dans une grotte ;dans les années 45, 45 000 morts en trois jours ; dans les années 80, un charnier de 4 000 corps découvert... la liste est longue) ; 2°) le fameux trésor d'Alger volé lors de l'invasion de la capitale, tous les objets d'art et livresques pillés et se retrouvant soit dans des collections particulières, soit dans les musées : il suffit d'aller à un certain musée parisien ; les terres confisquées (la tribu de ma mère, par exemple, a vu son territoire annexé par les Français - et si ça n'avait pas été ces derniers, c'était Abdelkader lorsqu'il a signé le traité de la Tafna dans lequel la France lui concédait les territoires de l'Oranie... cf. Traité Tafna!).
Il n'est pas un enfant qui n'ait pas connu la misère lorsque son père fut tué pour libérer son pays. Il n'est pas une épouse, il n'est pas une mère, il n'est pas un père qui n'ait pas eu un époux, un fils, une fille, un parent tué, emprisonné, torturé.
La vérité, semble-t-il, vient d'ailleurs : les tortionnaires, les profiteurs portent plainte contre ceux qu'ils ont dépouillés, déculturés, dénaturés.
Le problème est douloureux à évoquer, certes, mais là où il fait plus mal encore, c'est lorsque cet in-humanisme s'est ensuivi, plus tard, d'attitudes de nos gouvernements successifs qui, tout en fustigeant le colonialisme, se sont tout aussi mal conduits...
Mais il ne faut pas s'étonner de la voracité humaine : les anciens maquisards ne se sont-ils pas fait "reclasser" pour les années passées au maquis ? J'en ai discuté avec quelques-uns d'entre eux et je n'ai pas maché mes mots : à un million de martyrs, ils ont hélas opposé leur esprit mercantile.
Aujourd'hui, demain, qui faudra-t-il conduire au tribunal de l'Humanité ? Il n'est pas question ici de vengeance, ceci est un sentiment que, je sais, aucun Algérien n'a éprouvé à l'égard des anciens colonisateurs. Mais il aurait été payant de savoir ce que le Gouvernement algérien a fait ou fait, aujourd'hui, pour contrecarrer une pareille et illogique absurdité, si tant soit peu qu'une absurdité soit logique.
Quand bien même le gouvernement aurait eu de l'argent à donner, ceux qui sont en droit légitime de le recevoir, de le réclamer même, ce sont les Algériens.
J'espère ne pas trop choquer et je pense que vous avez énormément de bon sens pour ne pas - non pas adhérer à tout ce qui vient d'être dit (c'est cela, la liberté d'expression, une liberté d'expression argumentée par des faits historiques ou avérés) - admettre que l'absurdité est une malade grave et contagieuse.
Que je suis sotte, c'est vous-même qui avez le bon réflexe de souligner cela !
Il est dommage que l'on ne puisse pas proposer de sujets : cela semble être en surchargement. Parce qu'il est un sujet piquant : le CPE, transformé non plus en cercueil de "jeunes diplômés" mais transformant en amuse-gueule les jeunes sans diplôme et sans qualification (suivez mon regard!). Remercions les théoriciens de l'Humanisme qui ont trouvé l'eurêka au déferlement des gueux et sauvageons des banlieues. Malheureusement, la boîte de Pandore est ouverte...
Bonne soirée à vous et peut-être à bientôt pour d'autres points de vue.
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14553 posté le 12/04/2006 à 21:47:55 par Fadette Réponse au blog p1045 Toc-Toc, Paracelsus...
Où êtes-vous ? Le triangle des Bermudes vous a-t-il confisqué la parole ?
Je continue de me promener au long des points de vue et vient d'envoyer un bouquet à MouMan. Mais c'est promis, je n'écrirai plus... à moins que, telle un zombie, je ne pourrai m'empêcher de pianoter sur mon clavier.
C'est votre faute aussi à tous, alors que je devrai sagement me tourner vers mon travail "intelle...c...tuel" (bouh ! la frimeuse !)
Apparaissez, s'il vous plaît, votre verve et votre esprit acéré donnent un piment de plus et de haut niveau.
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14546 posté le 12/04/2006 à 18:11:10 par Fadette Réponse au blog p370 Comment les immigrés vivent en Europe ou comment "j'ai été accablé par le souvenir de mon pays durant des jours et des nuits"...
Heu..., bonjour à MouMan mais, aussi, à Fodil parce qu'il a souhaité si gentiment que je reste sur le site.
Je regarde ce dernier et je lis toutes les interventions depuis longtemps mais comme je l'ai dit, il y a quelques jours, j'y venais pour la première fois en tant qu'intervenante.
J'ai lu les interventions, certaines sont magnifiques de tendresse et de spontanéité, d'autres sont piquantes ou désarmantes. Mais jamais ennuyeuses, même lorsqu'elles sont modestes...
MouMan, il ne faut pas rester bouche bée devant mon dernier message, il y a des personnes qui ont un talent plus grand encore (lire les points de vue sur la poésie arabe) : j'ai fait des études de chant classique (Nahdha) et, là, il faut l'avouer, cela a été un pur délice d'apprendre des textes d'une rare beauté ou d'une grande profondeur spirituelle.
D'autre part, tout homme (terme à prendre dans le sens général) est capable d'écrire la beauté, la poésie. Il s'ignore seulement,parce que soit il ne s'est pas posé la question s'il le pouvait, soit parce que la vie au quotidien l'empêche de rêver, soit il ne se rend pas compte qu'il est un poète.
Oui, mes petits mots sont bien faibles face aux grandes effluves littéraires des autres...
Tahar Benjelloun, par exemple, a écrit un poème - que je n'ai plus en mémoire - où il disait aux hommes de sa terre ceci : "Que mon peuple me pardonne, toi qui ne sais pas écrire, toi qui ne sais pas écrire". T. Benjelloun modestement disait sa pudeur d'avoir ce talent de l'écriture.
Ou bien 'Abd al-Wahhab al-Bayyati (irakien) lorsqu'il dit "Cherche où a passé le papillon. Peut-être vole-t-il dans l'ombre verte de cette ténèbre ensorcelée ?"
Ou encore Mestfa Ben Brahim (poète 19e algérien) si peu - pratiquement pas - connu (peut-être parce qu'il est un poète "un peu osé") mais dont ce vers, si simple,veut tout dire en émotions : "La patience m'a laissé et mes pensées vont à la dérive ; j'ai été accablé par le souvenir de mon pays durant des jours et des nuits"...
Et tous les grands noms comme Qays ibn al-Moulawah (Majnoun Laylâ), Ibn Arabi, etc. ou comme Abou Firas al-Hammadani (dont le poème "Araka 'assya dam'i" fut mis en musique au début du 19e siècle)...
Et tout le Maghreb, et toute la Terre, et tous les enfants aux regards innocents, portent en eux une beauté poétique, ont un jour une parole qui vous donne l'envie de regarder toujours plus loin !
Sur ce - surtout ne me tentez plus, ainsi je n'interviendrais plus ! - Bon anniversaire à notre Prophète bien-aimé et bonne fête à vous tous !
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14545 posté le 12/04/2006 à 18:11:10 par Fadette Réponse au blog p370 Comment les immigrés vivent en Europe ou comment "j'ai été accablé par le souvenir de mon pays durant des jours et des nuits"...
Heu..., bonjour à MouMan mais, aussi, à Fodil parce qu'il a souhaité si gentiment que je reste sur le site.
Je regarde ce dernier et je lis toutes les interventions depuis longtemps mais comme je l'ai dit, il y a quelques jours, j'y venais pour la première fois en tant qu'intervenante.
J'ai lu les interventions, certaines sont magnifiques de tendresse et de spontanéité, d'autres sont piquantes ou désarmantes. Mais jamais ennuyeuses, même lorsqu'elles sont modestes...
MouMan, il ne faut pas rester bouche bée devant mon dernier message, il y a des personnes qui ont un talent plus grand encore (lire les points de vue sur la poésie arabe) : j'ai fait des études de chant classique (Nahdha) et, là, il faut l'avouer, cela a été un pur délice d'apprendre des textes d'une rare beauté ou d'une grande profondeur spirituelle.
D'autre part, tout homme (terme à prendre dans le sens général) est capable d'écrire la beauté, la poésie. Il s'ignore seulement,parce que soit il ne s'est pas posé la question s'il le pouvait, soit parce que la vie au quotidien l'empêche de rêver, soit il ne se rend pas compte qu'il est un poète.
Oui, mes petits mots sont bien faibles face aux grandes effluves littéraires des autres...
Tahar Benjelloun, par exemple, a écrit un poème - que je n'ai plus en mémoire - où il disait aux hommes de sa terre ceci : "Que mon peuple me pardonne, toi qui ne sais pas écrire, toi qui ne sais pas écrire". T. Benjelloun modestement disait sa pudeur d'avoir ce talent de l'écriture.
Ou bien 'Abd al-Wahhab al-Bayyati (irakien) lorsqu'il dit "Cherche où a passé le papillon. Peut-être vole-t-il dans l'ombre verte de cette ténèbre ensorcelée ?"
Ou encore Mestfa Ben Brahim (poète 19e algérien) si peu - pratiquement pas - connu (peut-être parce qu'il est un poète "un peu osé") mais dont ce vers, si simple,veut tout dire en émotions : "La patience m'a laissé et mes pensées vont à la dérive ; j'ai été accablé par le souvenir de mon pays durant des jours et des nuits"...
Et tous les grands noms comme Qays ibn al-Moulawah (Majnoun Laylâ), Ibn Arabi, etc. ou comme Abou Firas al-Hammadani (dont le poème "Araka 'assya dam'i" fut mis en musique au début du 19e siècle)...
Et tout le Maghreb, et toute la Terre, et tous les enfants aux regards innocents, portent en eux une beauté poétique, ont un jour une parole qui vous donne l'envie de regarder toujours plus loin !
Sur ce - surtout ne me tentez plus, ainsi je n'interviendrais plus ! - Bon anniversaire à notre Prophète bien-aimé et bonne fête à vous tous !
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14527 posté le 11/04/2006 à 22:21:51 par Fadette Réponse au blog p370 Merci à MouMan et Fodil. Voici quelques mots pour dire l'Algérie...
Alors, je vais vous raconter Il était une fois l'Algérie...
Si je devais raconter ma gazelle, ma perdrix, mon petit ruisseau, ils auraient pour visages Ghardaïa, les Gorges de Médéa, les lueurs des bougies au soir du Mawlid En-Nabawi, les matinées de l'Aid al-Moubarek, les crêpes chaudes du café de l'après-midi, les montagnes de la Kabylie aux couleurs de l'hiver, la chevelure des champs de blé de la Plaine sétifienne, le parfum des orangers de la Mitidja, la douceur de la côte oranaise et l'écume des vagues aux abors des ports d'Alger ou de Bejaïa...
Si je devais raconter mon oiselet, ma tendre colombe, mon jasmin odorant, ils auraient pour visages la forêt de Baïnem, les vagues de Mers El-Kébir, les nuits bleues des Aurès, le chant des cigales de Sidi Hawwa et la rose des vents d'El-Oued.
Si je devais dire mon enfant de la Casbah, mon petit garçon de Naït-Irathen, mon chevalier du Mont Ziban, je chanterai comme un rossignol gorgé de soleil et d'air marin, comme un lézard blond du désert, comme un épervier planant dans le ciel bleu algérien...
Si j'étais une plume. Si j'étais un papier, si j'étais un livre, si j'étais un conte, je dirais les soirs au clair de lune, la jarre à la fontaine, tout près du puits de mon village, je raconterai l'histoire de Mquidech et de l'Hydre aux sept têtes, je parlerai de ces temps-là où Hamza le noble brigand faisait le pied-de-nez aux soldats français, je célébrerai les exploits de Badreddine, prince du désert, je magnifierai le splendide Jugurtha et la beauté de Lala Khadidja.
Si j'étais tous ceux qui ont foulé la terre algérienne, depuis les lustres qui ont vu blanchir la lune sur ses destinées, je serai la diseuse de bonne aventure qui ne raconterait que l'avenir dans sa splendeur et sa multiplicité.
A vous tous, bonne nuit, les rêves, quelle que soit leur couleur, peuvent se réaliser. Ceux de qui n'ont plus d'espérance, ceux de qui sont en attente. Rêvez d'amour et non de haine, rêvez d'un pays où vous poseriez un pied léger et dont vous dessinerez les contours espérantiels.
Bonne nuit à tous,
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14524 posté le 11/04/2006 à 20:16:51 par Fadette Réponse au blog p370 MouMan,(+un salut à Fodil)
En principe, je ne voulais plus intervenir sur le site. Mais votre "état d'âme" m'a touchée. Je comprends ce que vous ressentez. Alors, profitez de ce que vous êtes en France (même si elle est décevante sur bien des aspects) pour beaucoup lire, rencontrer des gens de toutes nationalités, d'aller voir des expositions et lorsque vous avez un peu "sous", d'aller voir des pièces de théâtre : ces aspects sont uniques au monde. Vous vous enrichirez, vous aurez plaisir à parler à des gens d'autres cultures. Je vous donne quelques points où vous pourrez vous ressourcer : la Cité universitaire où vous pouvez faire des pique-niques avec des amis, il y a une bibliothèque, il y a un théâtre, il y a des cours de tennis et une piscine. Vous avez le Centre George Pompidou (dommage qu'il soit devenu payant) où vous pouvez voir des événements sur l'art moderne. Vous avez les musées (bien sûr, c'est toujours payant mais avec votre carte d'étudiant, ce n'est pas trop cher et une fois par mois, c'est bien). Vous pouvez aller écouter, le soir, sur le parvis de Notre-Dame de Paris les musiciens qui ne demandent pas d'argent et même, en été, le soir, à la Place Furstenberg (Saint-Germain-des-Prés) de la musique (enfin, je ne sais plus si ça se fait encore). Vous avez aussi les églises où il y a souvent des concerts.
Et lorsque la nostalgie vous prendra le coeur, vous avez orientalement.com où vous y trouverez la chaleur de gens qui partageront des moments "du pays".
Courage et bonnes études car il faut que vous les fassiez vos études : plus vous avancerez dans cette voie, et plus des possibilités immenses s'ouvriront à vous, cela même lorsque vous vous sentirez découragé. Et puis, si vous le permettez, un petit conseil : amusez-vous, sans pour cela perdre votre naturel et vos racines.
Courage,
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14497 posté le 10/04/2006 à 11:21:08 par fadette Réponse au blog p137 2ème message à Fodil.
Désolée que vous n'ayiez pas compris mon idée à propos de l'indépendance de la Kabylie. Je viens de m'en rendre compte maintenant. Si vous aviez lu tout ce que j'ai écrit et calmement (quand je parlais du Colonel Amirouche ou de Aïssat Idir), vous auriez compris que je connaissais l'histoire de l'Algérie (j'ai 5 diplômes universitaires...).
Ce n'est pas dans mon intention de réduire la part importante du combat de la Kabylie contre le colonialisme. AU CONTRAIRE...
Ce que je disais à propos de l'indépendance de la Kabylie, c'était surtout pour viser ceux qui, Justement, veulent cette indépendance !
Où avez-vous vu que j'étais anti-amazigh ? Pourquoi n'utilisez-vous pas ce mot mais plutôt "kabyle" ?
C'est cela qui m'ennuie et pas autre chose !
Quant à me dire que je ferais mieux d'aller apprendre l'histoire, c'est comme cela que l'on commence à ne pas écouter l'autre : il fallait bien me lire, pour comprendre que c'était des messages de réflexion et même d'auto-critique (se critiquer soi-même).
Les Arabes ont COLONISE l'Algérie : fermer les yeux sur ça, revient à ignorer la vérité. Ah, mais ! Je suis une Arabe qui critique les Arabes ! Ca ne vous ne suffit pas pour comprendre que je n'ai rien contre les "KABYLES" ?!
J'ai bien dit : je suis contre la domination d'une région sur tout un pays.
C'est pour cela que je dis : il ne faut pas confondre "vitesse" et "précipitation" ...
C'était seulement cela et rien d'autre!
Au revoir, Fodil, et bonne journée ! 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14496 posté le 10/04/2006 à 10:30:49 par Fadette Réponse au blog p137 Bonjour, Fodil,
Je jette rapidement un coup d'oeil sur le site parce que même si je ne veux plus revenir sur lui, j'étais un peu curieuse de connaître les réactions à ce que j'avais écrit.
C'est très bien, parce qu'il y a une réaction que je dirais positive dans la mesure où votre intervention n'est pas violente ou discriminatoire.
On le sait, les Arabes sont venus conquérir le Maghreb, tout comme les Romains, les Turcs, les Vandales, les Phéniciens et les Français en dernier. Mes ancêtres sont à la fois Arabes (surtout) mais aussi Amazighs.
Je ne confonds pas la religion et l'origine des conquérants. Ce sont deux choses différentes : la religion est une affaire privée, elle ne concerne que la personne ; la conquête militaire concerne un peuple.
Même si je suis en grande partie une descendante de tribus arabes, je n'en suis pas moins consciente que le Maghreb était et reste toujours une terre amazigh.
Le problème que je soulevais était que beaucoup ont tendance à confondre la lutte pour une reconnaissance du passé amazigh et la lutte d'une région, la Kabylie.
C'est pour cela que je parlais d'indépendance de cette région. Ainsi, nous arrêterions définitivement le racisme qui grandit en Algérie entre "Arabes" et "Kabyles" : il faut en finir avec cette position.
Je ne suis pas contre le fait d'apprendre à parler amazigh. Je suis contre le fait que beaucoup d'habitants de la Kabylie (MAK) ont une position extrêmiste. C'est leur libre choix. Mais je ne veux pas que l'on confonde vitesse et précipitation.
Je n'ai jamais nié que l'Algérie est un peuple "Un et indivisible" mais, franchement, je suis fatiguée de voir que le racisme - qui avait un peu diminué pendant une vingtaine d'année - a recommencé encore.
Vous savez très bien, comme moi, que le secteur économique et culturel est tenu par des gens venus de la Kabylie. Beaucoup sont même députés de l'Oranie. C'est comme ça que commence une domination d'une région sur une autre.
Cela se voit, en lisant vos idées, que vous êtes un homme de paix et de tolérence. Et je voudrais que beaucoup de nos hommes et femmes d'Algérie pensent comme vous : la culture amazigh (et pas kabyle), la culture arabe, l'islam (et autres religions selon les personnes), le travail, la libre réflexion (mais tolérante) sur toutes les questions.
C'est comme cela que je vois la discussion et la réalisation d'un avenir algérien où il n'y a ni domination kabyle, ni domination arabe, MAIS une algérianisation qui voudra mettre tous les hommes sur le même niveau : partage des richesses, libéralisation de la culture, changement de régimes (sans une appartenance à une région ou à une autre) selon des élections claires.
Je vais bientôt quitter la France où j'y ai vécu plus de 20 ans, en lutte contre la discrimination alors que j'y étais venue parce que je pensais trouver une terre accueillante, démocratique, ayant dépassé les vieilles idées de "l'antériorité sur le sol" (c'est-à-dire celui qui est installé avant tous les autres).
Je suis fatiguée de ce pays qui ne m'a apporté que déceptions. Alors que je venais d'un autre pays qui m'avait donné à la fois une éducation mais aussi des déceptions aussi terribles.
En y retournant - parce que l'on dit toujours qu'il vaut mieux "manger du pain et de l'oignon chez soi" que d'être riche chez les autres - je ne suis pas contente de savoir que, là-bas aussi, je vais retrouver les mêmes problèmes de racisme.
Oui, Dieu nous a fait tous pareils. Il nous a donné le libre choix entre le mal et le bien. C'est à nous de déterminer la route que nous voulons prendre.
Et moi, je n'ai pas envie de prendre la route des autres : celle de la haine. Celle-ci est stupide, sans avenir sinon que celui-ci d'entraîner des guerres d'où il n'en sortirait qu'amertume et désolation.
A mes compatriotes d'Algérie, je souhaite envoyer ce message : savoir nous construire, en cherchant ensemble des solutions qui donneront satisfaction à chacun.
La terre - de Kabylie ou d'Algérie - ne nous appartient pas. Vous le savez vous-même, car j'ai compris que vous êtes un homme ayant la foi, nous ne faisons qu'y passer. Rien ne nous autorise à dire que nous en sommes propriétaires. Rien nous autorise à décider qui a droit d'y vivre ou non.
C'est ainsi que je vois le dialogue : un partage équitable des richesses qui nous sont "prêtées" et un amour commun pour les choses qui nous relient - même provisoirement - comme une (ou des) langue, une culture, des manières de vivre.
Il ne suffit pas de naître sur une terre pour dire que nous en sommes les propriétaires. C'est trop facile. Il faut mériter cette terre. Et la meilleure façon de la mériter, c'est de la partager.
Alors, il nous faut aller plus haut que ce que proposent les gouvernements qui sont venus s'imposer aux Algériens, plus haut que ce que proposent les partis politiques. Parce qu'ils nous offrent plus des solutions de nous OPPOSER que des solutions pour nous UNIR.
Merci de votre réponse dans tous les cas. Et que Dieu vous garde.
Fadette 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14486 posté le 09/04/2006 à 19:09:34 par Fadette Réponse au blog p137 C'est bien ce qu'il me semblait :la sagesse est loin de la bouche des gens qui font un amalgame (pour ceux qui ignorent ce que cela veut dire : amalgame = mélange) entre "kabylisation" et "amazigh". Si je comprends bien, en lisant les 2 derniers points de vue : il faudra qu'environ 26 millions d'Algériens apprennent le "kabyle" (et pas l'Amazigh), qu'ils le veulent ou non. Parce que les habitants de la Kabylie ont bien appris l'arabe ! C'est bien cela, n'est-ce pas ?
Est-il possible que l'on ne fait pas la différence entre une culture nationale et la domination d'une région sur tout un pays ?
En vérité, je serais la 1ère à donner son autonomie (ou son indépendance) à la Kabylie, si cela m'était demandé. Ainsi, la discussion sera plus ouverte pour le reste des habitants du Maghreb : défendre une culture amazigh, en ajoutant une richesse supplémentaire qu'est l'arabe - même si l'on sait bien qu'elle est venue d'une conquête - Pourquoi pas ? Nos écoles primaires en Algérie enseignent bien le français !
Soyez réalistes, vous qui défendez le "kabyle" et donnez-vous les moyens pour défendre une culture amazigh sans haine, sans violence, sans discrimination.
Parce que si vous le faites, alors, vous vous placez au même niveau que de nombreux Français, ou Allemands, ou Nord-Américains pratiquent sur ceux qu'ils appellent "des immigrés".
Franchement, je ne suis intervenue que 3 fois et cela me suffit. La vie est ailleurs, avec plus de compréhension. Il me suffit déjà de me battre contre le racisme anti-maghrébin en France, je n'ai pas envie de lire ici d'autres bêtises du même genre envers une majorité d'Algériens (en Algérie).
Je me demande comment certains membres de ma famille (descendants en partie "d'Arabes") arrivent à vivre sans se faire insulter dans leur village en grande Kabylie : ils parlent "kabyle" et se disent descendants d'Arabes. Que ferez-vous contre ce genre de personnes, si vous deviez dominer l'Algérie ? Ferez-vous les mêmes erreurs de ne pas avoir du respect pour d'autres humains ? Qu'est-ce qui compte le plus à vos yeux : la valeur humaine ou la situation et l'antériorité territoriale (parce que c'est bien cela que vous défendez, alors que vous critiquez M. Jean-Marie Le Pen)?
Vous attaquez Vanessa, en lui reprochant ses idées racistes. Mais qui vous attaquera pour de pareilles idées rétrogrades (rétrogrades = dépassées) ? Vous crachez sur l'image mauvaise, méchante des gens dont les paroles vous blessent et vous refusez de voir que vous faites la même chose envers les autres.
Sur ces derniers mots, je vous dis adieu, je me suis suffisamment amusée. Sauf si certains d'entre vous veulent lancer un vrai débat sur le passé amazigh du Maghreb, les problèmes socio-économiques de cette partie de la Méditerrannée, sur le futur lorsque la mondialisation aura enlevé pétrole, gaz et richesses minières des pays du Maghreb.
Parce que, là, vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Continuez de pleurer sur votre sort de "kabyles" opprimés, haïs : pendant ce temps, je vais me replonger dans un livre d'un auteur algérien qui m'a appris à aimer ce pays sans discrimination : Mouloud Feraoun. 4 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14471 posté le 08/04/2006 à 21:37:14 par Fadette Réponse au blog p437 Je prospecte ce site à la recherche de sujets intéressants - j'ai déjà répondu sur 2 sujets mais je préfère aller plus loin. Et la poésie, dommage, qu'ici, est un sujet qui s'est essoufflé.
En ces instants où l'Irak est déchiré, pour se souvenir qu'il est aussi le berceau de la beauté, voici un de poème de Nazik Al-Mala'ika, poétesse irakienne décédée en 1992 :
Jeunesse
C'est en vain que tu rêves, ô poétesse
mienne, entre un matin et un soir, sans répit,
à ce qu'est cette existence.
C'est en vain que tu demandes
pourquoi le secret n'est pas dévoilé,
pourquoi l'on ne t'accorde pas
le don de briser les chaînes.
A l'ombre du saule, tu as passé
tes heures dans la perplexité,
sous les coups douloureux
que t'infligeaient ces énigmes,
questionnant l'ombre,
alors que l'obscurité ne sait rien
et que les destinées connaissent
tout ce qu'elle ignore.
....
Desespère-toi donc, jeune fille...
La vie et ses secrets échappent encore à l'emprise
commune. Qu'espérais-tu à la fin ?
Des humains par myriages sont venus en ce monde
avant que tu n'y viennes. Et puis,
ils ont passé, ils ont cessé de vivre.
J'aimerais bien savoir ce qu'ils ont récolté
de leurs nuits... savoir vers où ont fui
leurs plaisirs et leurs fêtes.
Il ne reste plus d'eux
que des tombeaux endeuillés,
bâtis sur le rivage de la vie." 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14470 posté le 08/04/2006 à 21:37:14 par Fadette Réponse au blog p437 Je prospecte ce site à la recherche de sujets intéressants - j'ai déjà répondu sur 2 sujets mais je préfère aller plus loin. Et la poésie, dommage, qu'ici, est un sujet qui s'est essoufflé.
En ces instants où l'Irak est déchiré, pour se souvenir qu'il est aussi le berceau de la beauté, voici un de poème de Nazik Al-Mala'ika, poétesse irakienne décédée en 1992 :
Jeunesse
C'est en vain que tu rêves, ô poétesse
mienne, entre un matin et un soir, sans répit,
à ce qu'est cette existence.
C'est en vain que tu demandes
pourquoi le secret n'est pas dévoilé,
pourquoi l'on ne t'accorde pas
le don de briser les chaînes.
A l'ombre du saule, tu as passé
tes heures dans la perplexité,
sous les coups douloureux
que t'infligeaient ces énigmes,
questionnant l'ombre,
alors que l'obscurité ne sait rien
et que les destinées connaissent
tout ce qu'elle ignore.
....
Desespère-toi donc, jeune fille...
La vie et ses secrets échappent encore à l'emprise
commune. Qu'espérais-tu à la fin ?
Des humains par myriages sont venus en ce monde
avant que tu n'y viennes. Et puis,
ils ont passé, ils ont cessé de vivre.
J'aimerais bien savoir ce qu'ils ont récolté
de leurs nuits... savoir vers où ont fui
leurs plaisirs et leurs fêtes.
Il ne reste plus d'eux
que des tombeaux endeuillés,
bâtis sur le rivage de la vie." 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14469 posté le 08/04/2006 à 16:09:25 par fadette Réponse au blog p137 Je suis d'Algérie. D'aussi loin que remontent mes souvenirs, je n'avais jamais douté une seule fois que ce pays a un passé amazigh. Je dis bien AMAZIGH et non KABYLE. Parce qu'il y a une différence fondamentale, profonde entre les deux. Lorsque des personnes se définissent comme étant algérien Kabyle (retenez bien le petit "a" de Algérien et le grand "K" de kabyle), ces personnes font un amalgame erronné à ce sujet. Les Français, les personnes d'autres pays avec lesquels j'ai eu l'occasion de discuter de cette question, ont également fait le mélange. Pour ceux qui sont concernés ou pour ceux qui ne connaissent pas le sujet, la Kabylie est une région d'Algérie :il y a la grande et la petite Kabylie. La petite a connu un mélange d'Arabes et de Amazighs (ou Berbères, nom donné par les Romains puis par les Arabes), la grande, effectivement, centralise une bonne majorité de Amazighs. Mais ils ne sont pas les seuls. Effectivement, lorsque des gens parlent de racisme pratiqué par les "kabyles", il faut dire qu'ils n'ont pas forcément tort et que l'on est, actuellement, face à des bouleversements socio-économiques en Algérie où les secteurs clés de l'économie (industrie, technocratie, santé, urbanisme, enseignement, hôtellerie) sont détenus par des Algériens originaires de la région de la Kabylie.
Cependant, il faut l'admettre que le "racisme" (je mets des guillemets parce que, pour ceux qui ne le savent peut-être pas, la "race" n'existe pas et l'on a abandonné cette idée depuis près de 30 ans !), le racisme donc est aussi de l'autre côté.
Longtemps j'ai défendu le passé "berbère" de l'Algérie. Mais depuis quelques années, malheureusement, je commence à voir que ce passé berbère connaît des dérapages et, il est vrai, que beaucoup de sites propagent de plus en plus une "nation amazigh".
La lutte contre le pouvoir en place est un paravent et les gens de la Kabylie n'ont pas à s'approprier une lutte qui concerne tout le peuple de l'Algérie. Comme ils n'ont pas à s'approprier l'amazighité qui appartient à tout le Maghreb. Il n'y a pas de "race pure" ni de "nation amazigh", la sagesse est de s'accepter avec toutes les nouvelles données qui font de l'homme d'Algérie un Algérien.
Si je me souviens bien, au moment de l'indépendance, il y a eu création de trois chaînes de radio : chaîne française, chaîne arabe et chaîne "kabyle". Peut-être que tous les gouvernements qui se sont succédés ont lutté contre une certaine idée de kabylisation de l'Algérie. Peut-être parce que, justement, l'erreur vient de là : une kabylisation et non une reconnaissance de l'amazighité. Croyez-vous que les "Berbères" de Tunisie (mais oui ils le sont !) et du Maroc ou de la Libye se torturent l'esprit comme le font les Algériens de la Kabylie ? Je n'ai jamais rencontre un Tunisien, un Marocain ou un Libyen brandissant une berbérité comme celle qui consiste à d'abord se définir comme un amazigh puis comme un Tunisien, etc. L'Algérien de la Kabylie commence, lui, à l'envers "je suis Kabyle algérien" (et toujour avec un "K" et un "a" lorsqu'il l'écrit). D'où tiennent certains que le pouvoir les opprime lorsqu'il vient de reconnaître le amazigh comme langue nationale ? A quel moment a-t-on vu que le pouvoir (une dictature, je le sais) a lancé des assauts contre la Kabylie pour en tuer les occupants ? Croyez-vous qu'il oserait, ne serait-ce que pour ne pas perdre la face, touchez au fief du grand combattant, le colonel Amirouche, ou le grand syndicaliste comme Monsieur Aïssat Idir, ou l'image fière de Lalla Khadidja ?
L'imagerie présentée est loin de ce que peut ressentir l'Algérien Nouveau, celui qui veut que son présent soit à la fois amazigh, arabe, turc, romain, vandale, phénicien.
Oui, il y a des Kabyles racistes. Non, il n'y a pas des Amazighs racistes. Et comment devrais-je me définir, moi, qui suis à la fois Arabe et Amazigh : devrais-je me cracher à la 1ère face ou à la 2ème face ?
L'Algérie est en train d'avance vers un destin qui n'est pas gai car l'appauvrissement va toucher une majorité de la population : celle qui ne détient pas les secteurs clés de l'économie ou le secteur politique.
Comment croyez-vous que je réagis lorsque je vois deux habitants originaires de la Kabylie se parler en "berbère", en "kabyle", en "amazigh" devant moi, avec autant d'arrogance et d'impolitesse ? Comment pensez-vous que je réagisse lorsque j'entends un Algérien venu de la région de la Kabylie (j'insiste en disant "région") me dire (excusez-moi pour la phrase) : "bla djed-koum, vous apprendrez à parler le kabyle "?
Non, môssieur, je n'apprendrai pas le "kabyle" mais j'apprendrai à mes enfants et aux enfants de mes frères, de mes cousins, à respecter, à aimer le passé amazigh de l'Algérie, du Maroc, etc. 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14468 posté le 08/04/2006 à 16:09:25 par fadette Réponse au blog p137 Je suis d'Algérie. D'aussi loin que remontent mes souvenirs, je n'avais jamais douté une seule fois que ce pays a un passé amazigh. Je dis bien AMAZIGH et non KABYLE. Parce qu'il y a une différence fondamentale, profonde entre les deux. Lorsque des personnes se définissent comme étant algérien Kabyle (retenez bien le petit "a" de Algérien et le grand "K" de kabyle), ces personnes font un amalgame erronné à ce sujet. Les Français, les personnes d'autres pays avec lesquels j'ai eu l'occasion de discuter de cette question, ont également fait le mélange. Pour ceux qui sont concernés ou pour ceux qui ne connaissent pas le sujet, la Kabylie est une région d'Algérie :il y a la grande et la petite Kabylie. La petite a connu un mélange d'Arabes et de Amazighs (ou Berbères, nom donné par les Romains puis par les Arabes), la grande, effectivement, centralise une bonne majorité de Amazighs. Mais ils ne sont pas les seuls. Effectivement, lorsque des gens parlent de racisme pratiqué par les "kabyles", il faut dire qu'ils n'ont pas forcément tort et que l'on est, actuellement, face à des bouleversements socio-économiques en Algérie où les secteurs clés de l'économie (industrie, technocratie, santé, urbanisme, enseignement, hôtellerie) sont détenus par des Algériens originaires de la région de la Kabylie.
Cependant, il faut l'admettre que le "racisme" (je mets des guillemets parce que, pour ceux qui ne le savent peut-être pas, la "race" n'existe pas et l'on a abandonné cette idée depuis près de 30 ans !), le racisme donc est aussi de l'autre côté.
Longtemps j'ai défendu le passé "berbère" de l'Algérie. Mais depuis quelques années, malheureusement, je commence à voir que ce passé berbère connaît des dérapages et, il est vrai, que beaucoup de sites propagent de plus en plus une "nation amazigh".
La lutte contre le pouvoir en place est un paravent et les gens de la Kabylie n'ont pas à s'approprier une lutte qui concerne tout le peuple de l'Algérie. Comme ils n'ont pas à s'approprier l'amazighité qui appartient à tout le Maghreb. Il n'y a pas de "race pure" ni de "nation amazigh", la sagesse est de s'accepter avec toutes les nouvelles données qui font de l'homme d'Algérie un Algérien.
Si je me souviens bien, au moment de l'indépendance, il y a eu création de trois chaînes de radio : chaîne française, chaîne arabe et chaîne "kabyle". Peut-être que tous les gouvernements qui se sont succédés ont lutté contre une certaine idée de kabylisation de l'Algérie. Peut-être parce que, justement, l'erreur vient de là : une kabylisation et non une reconnaissance de l'amazighité. Croyez-vous que les "Berbères" de Tunisie (mais oui ils le sont !) et du Maroc ou de la Libye se torturent l'esprit comme le font les Algériens de la Kabylie ? Je n'ai jamais rencontre un Tunisien, un Marocain ou un Libyen brandissant une berbérité comme celle qui consiste à d'abord se définir comme un amazigh puis comme un Tunisien, etc. L'Algérien de la Kabylie commence, lui, à l'envers "je suis Kabyle algérien" (et toujour avec un "K" et un "a" lorsqu'il l'écrit). D'où tiennent certains que le pouvoir les opprime lorsqu'il vient de reconnaître le amazigh comme langue nationale ? A quel moment a-t-on vu que le pouvoir (une dictature, je le sais) a lancé des assauts contre la Kabylie pour en tuer les occupants ? Croyez-vous qu'il oserait, ne serait-ce que pour ne pas perdre la face, touchez au fief du grand combattant, le colonel Amirouche, ou le grand syndicaliste comme Monsieur Aïssat Idir, ou l'image fière de Lalla Khadidja ?
L'imagerie présentée est loin de ce que peut ressentir l'Algérien Nouveau, celui qui veut que son présent soit à la fois amazigh, arabe, turc, romain, vandale, phénicien.
Oui, il y a des Kabyles racistes. Non, il n'y a pas des Amazighs racistes. Et comment devrais-je me définir, moi, qui suis à la fois Arabe et Amazigh : devrais-je me cracher à la 1ère face ou à la 2ème face ?
L'Algérie est en train d'avance vers un destin qui n'est pas gai car l'appauvrissement va toucher une majorité de la population : celle qui ne détient pas les secteurs clés de l'économie ou le secteur politique.
Comment croyez-vous que je réagis lorsque je vois deux habitants originaires de la Kabylie se parler en "berbère", en "kabyle", en "amazigh" devant moi, avec autant d'arrogance et d'impolitesse ? Comment pensez-vous que je réagisse lorsque j'entends un Algérien venu de la région de la Kabylie (j'insiste en disant "région") me dire (excusez-moi pour la phrase) : "bla djed-koum, vous apprendrez à parler le kabyle "?
Non, môssieur, je n'apprendrai pas le "kabyle" mais j'apprendrai à mes enfants et aux enfants de mes frères, de mes cousins, à respecter, à aimer le passé amazigh de l'Algérie, du Maroc, etc. 0 Pour ; 0 Contre Point de vue n°14434 posté le 05/04/2006 à 06:48:50 par Fadette Réponse au blog p856 J'arrive sur ce site pour la 1ère fois.J'ai beaucoup ri et en même temps j'ai constaté que chaque personne dit une vérité. Le tout est de savoir si cette vérité ne devrait pas s'accompagner d'un peu plus de rigueur dans son cheminement.Par exemple, voici une phrase très contradictoire de Vanessa qui a fait un long échange historique avec Mouman (du tac au tac, c'est très bien, c'est de la confrontation que l'on peut aboutir à quelque chose). Voici ce qu'écrit Vanessa :
"Je pense que Là, je te vois venir en me parlant des Palestiniens. Le problème est que ce peuple fut inventé de toute pièce par des pays à qui cela arrangeaient bien : Egypte, Syrie, Irak…
Je te ferais remarquer que dans le Protectorat Britannique de 1922 à 1947, en Palestine ne se trouvaient pas uniquement des Arabes mais aussi des Juifs et donc de ce fait les Juifs sont aussi en droit d'être appelé Palestiniens, ne l'oublie pas."
Donc, pour Vanessa, le 1er est inexistant quand elle y réfléchit parce qu'il est un élément de l'extérieur (les Palestiniens), et le second est existant ("les Juifs sont aussi en droit d'être appelés Palestiniens").
Si je comprends bien, les Palestiniens sont à la fois un peuple inventé de toutes pièces par des pays tiers et le peuple juif.
Ce n'est plus une vérité mais une contre-vérité puisqu'en neutralisant le 1er facteur (les Palestiniens qui n'existent pas), elle neutralise le 2e facteur (les Juifs qui,logiquement, n'existent pas non plus puisqu'ils sont Palestiniens)...
Je l'ai dit, c'est d'un débat que peut surgir la vérité... même lorsqu'on débat avec des contre-vérités. 0 Pour ; 0 Contre
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